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BARACK OBAMA AU SOMMET DES AMERIQUES A TRINIDAD ET TOBAGO

BARACK OBAMA AU SOMMET DES AMERIQUES A TRINIDAD ET TOBAGO
Le président Obama ne finit pas de nous étonner. On a vraiment l’impression que sa seule armure est constituée par ses bons sentiments, ce qui tranche beaucoup par rapport à la politique de puissance de son prédécesseur. En soi, ce n’est pas mauvais, mais est-ce réaliste ?
Le monde est devenu de plus en plus dangereux et il y a quelque étonnement à voir les amis de Cuba réclamer plus de liberté et de libéralisme au bénéfice d’un régime anti démocratique qui prive ses citoyens de leurs droits les plus élémentaires. L’une des toute dernières restrictions concerne l’accès à l’internet. Quant aux privations et interdictions, il suffit de suivre à la télévision les interviews de Cubains anti-castristes, établis en Floride, pour s’en faire une idée à peu près correcte. Quand on regarde l’état des routes et des chaussées des villes, y compris à La Havane, on se demande si l’on est encore aux années cinquante ou en 2009.

 

BARACK OBAMA AU SOMMET DES AMERIQUES A TRINIDAD ET TOBAGO
Le président Obama ne finit pas de nous étonner. On a vraiment l’impression que sa seule armure est constituée par ses bons sentiments, ce qui tranche beaucoup par rapport à la politique de puissance de son prédécesseur. En soi, ce n’est pas mauvais, mais est-ce réaliste ?
Le monde est devenu de plus en plus dangereux et il y a quelque étonnement à voir les amis de Cuba réclamer plus de liberté et de libéralisme au bénéfice d’un régime anti démocratique qui prive ses citoyens de leurs droits les plus élémentaires. L’une des toute dernières restrictions concerne l’accès à l’internet. Quant aux privations et interdictions, il suffit de suivre à la télévision les interviews de Cubains anti-castristes, établis en Floride, pour s’en faire une idée à peu près correcte. Quand on regarde l’état des routes et des chaussées des villes, y compris à La Havane, on se demande si l’on est encore aux années cinquante ou en 2009.
Cependant, la normalisation des relations avec ce régime devrait se faire, quand ce ne serait que pour améliorer les conditions de Cubains qui vivent sur cette île. Donc, le nouveau président américain qui n‘en finit pas de chercher ses marques, a bien raison de jouer l’apaisement et de sortir des sentiers battus.
Mais sa démarche comporte quelque chose d’inquiétant : il ne se comporte pas comme un homme au fait des réalités mondiales, mais comme une sorte de boy scout (révérence gardée) démocrate qui imagine le monde tel qu’il le rêve. Mais ce wishful thinking peut se révéler très dangereux. Songeons à Al-Quaida, à la Corée du Nord, au Hamas, à l’Irn, à la Syrie, etc… Ces pays ne pensent qu’à une chose : continuer à exister tels qu’ils sont aujourd’hui et le président Obama pense peut-être qu’il pourra les changer ou les neutraliser sans les contraindre à changer de nature…
C’est un pari dangereux. Quand on est à la tête de la plus grande puissance mondiale, on ne peut pas faire de la politique avec de bons sentiments. Les Etats, disaient déjà les penseurs allemands du XIXe siècle, sont des monstres froids. Clausewitz lui-même écriait dans on ouvrage De la guerre que les conflits ne naissent pas de la volonté des hommes mais de la rupture d’équilibre… M. Obama veut apparaître comme le produit d’une rupture, libre à lui ; mais est ce que la rupture peut tenir lieu de politique ?
Le Dr Henry Kissinger, ancien Secrétaire d’Etat US (probablement le meilleur que ce pays ait jamais eu) avait adressé à Jimmy Carter la réflexion suivante : tous les présidents américains cherchent à changer le monde, mais notre président se comporte comme s’il l’avait créé…
En claire, ce n’est pas M. Obama qui fixe les règles, elles sont hélas dictées par le monde et ses lois d’airain.  Encore une petite réflexion d’Aristote, le philosophe de Stagire : ne pouvant pas changer le monde, je dois changer mes opinions sur le monde…

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