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BARACK OBAMA ET LE NOUVEAU LEADERSHIP AMÉRICAIN

BARACK OBAMA ET LE NOUVEAU LEADERSHIP AMÉRICAIN
Nous revenons sur ce sujet en raison, d’abord du regain d’intérêt suscité chez nos camarades internautes et ensuite par ce que la presse américaine lui a consacré ses gros titres (comme certains journaux français), mais sans faire l’unanimité.
La conception que se fait le nouveau président américain du leadership de son pays  pose, soit problème, soit suscite des interrogations. Apparemment, le nouvel élu n’a pas encore trouvé ses marques ; sur ce point, au moins deux exemple : le Proche Orient avec les difficultés face au nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahu, d’une part, et l’ouverture de négociations avec l’Iran, d’autre part. Sur ces deux points cruciaux de la politique étrangère, les discussions se poursuivent à Washington. Comprenez ; les dissensions sont si grandes au sein de l’équipe qu’on n’a pas pu se mettre d’accord. Dans ce cas, il faut un président fort et décidé, plein d’expérience, qui tranche. Voire…

 

BARACK OBAMA ET LE NOUVEAU LEADERSHIP AMÉRICAIN
Nous revenons sur ce sujet en raison, d’abord du regain d’intérêt suscité chez nos camarades internautes et ensuite par ce que la presse américaine lui a consacré ses gros titres (comme certains journaux français), mais sans faire l’unanimité.
La conception que se fait le nouveau président américain du leadership de son pays  pose, soit problème, soit suscite des interrogations. Apparemment, le nouvel élu n’a pas encore trouvé ses marques ; sur ce point, au moins deux exemple : le Proche Orient avec les difficultés face au nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahu, d’une part, et l’ouverture de négociations avec l’Iran, d’autre part. Sur ces deux points cruciaux de la politique étrangère, les discussions se poursuivent à Washington. Comprenez ; les dissensions sont si grandes au sein de l’équipe qu’on n’a pas pu se mettre d’accord. Dans ce cas, il faut un président fort et décidé, plein d’expérience, qui tranche. Voire…
Enfin, une large partie de la presse américaine, la plus conservatrice, donc proche des Républicains, commence à critiquer vertement le nouvel élu, lui rappelant parfois la phrase de Machiavel (qui savait, lui, de quoi il parlait puisqu’il conseillait le Prince) : quand on gouverne, mieux vaut être craint qu’aimé… Or, les doux discours, l’attitude modeste, probablement sincère, sont très bien mais ne sauront tenir lieu de politique étrangère… C’est un peu comme si, chez nous, Bernard Kouchner confondait relations extérieures et opérations humanitaires… Quand on s’en prend aux pirates somaliens, cela fait des morts, hélas. Ce n’est pas un jeu, ce sont des familles qui endurent une prise d’otage ou une perte d’être cher ; Hélas, trois fois hélas.
La presse américaine reproche au chef de l’Etat de méconnaître la vraie nature du monde et de l’homme. Ce n’est pas par des incantations ni par des prières que l’on conjurera la menace iranienne ou nord-coréenne (qui tient la capitale du frère ennemi, Séoul, à portée de ses missiles), ni qu’on combattra le terrorisme mondial… Tenez, un petit détail glané dans la presse égyptienne de cette semaine écoulée : le président Moubarak ne décolère contre le chi’ite Nasrallah qui invite les Egyptiens à descendre dans la rue par milliers pour protester contre la politique du gouvernement… Les services égyptiens ont arrêté des Libanais armés dans la péninsule du Sinaï où ils planifiaient des attentats et des enlèvements de touristes occidentaux et israéliens. Va-t-on s’adresser gentiment à ces terroristes et à leurs commanditaires pour qu’ils se convertissent à une conduite vertueuse ?
La presse américaine revient aussi sur la rencontre entre M. Obama et M. Chavez. On connaît les liens très serrés que le président vénézuélien entretient avec les Cubains. Des informations non démenties attestent même que ce sont des spécialistes de ce pays qui assurent sa sécurité rapprochée… Ce qui est un comble pour le président d’un Etat souverain. Et pourtant, M. Obama a tenu à faire amende honorable face à ce nouvel interlocuteur de l’Amérique. Quand on décrypte le discours de M. Obama, on y relève des relents de repentance. C’est son droit. Mais alors que l’Amérique reconnaisse une bonne fois pour toutes qu’elle n’est pas le gendarme du monde. Du coup, le sommet de l’OTAN à Strasbourg apparaît en complet décalage…
Que faire, que penser ?  Donnons du temps au temps. Si l’on scrute les premiers pas de Georges Walker Bush, on réalise que sans faire preuve d’une telle indécision, il a changé son fusil d’épaule à maintes reprises : e.g. le Proche Orient. Au début, il ne voulait pas  s’en occuper. Il comprit vite son erreur et rectifia le tir.
Attendons donc, patience. Les Arabes disent dans leur sagesse, la patience est la clé de la délivrance ou du paradis : al-sabr maftah al-Faradj


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