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LES MÈRES PORTEUSES : LES RÉSERVES DU CONSEIL D’ETAT

LES MÈRES PORTEUSES : LES RÉSERVES DU CONSEIL D’ETAT
La plus haute juridiction administrative française vient de donner son avis : elle déconseille la régularisation du recours aux mères porteuses, par souci de l’équilibre des mères et des enfants qui seraient associés dans cette forme de procréation médicalement assistée.
De quoi s’agit-il ? De lutter contre l’un des derniers murs de la médecine, les difficultés, voire l’impossibilité d’engendrement. Tous les couples vous le diront. Les enfants sont le plus beau cadeau, la plus belle bénédiction d’une union entre un homme et une femme. Or, pour des raisons que l’on ignore, et malgré de gigantesques avancées médicales, on ne parvient pas à percer le mystère jusqu’au bout. On a envisagé tant de gestes de substitution, et le recours à ce que l’on nomme une mère porteuse fut envisagé et même utilisé dans certains pays. On a tenté l’expérience en France et on a consulté le Conseil d’Etat qui a donné son avis : les Sages du Palais Royal déconseillent cette voie.

 

LES MÈRES PORTEUSES : LES RÉSERVES DU CONSEIL D’ETAT
La plus haute juridiction administrative française vient de donner son avis : elle déconseille la régularisation du recours aux mères porteuses, par souci de l’équilibre des mères et des enfants qui seraient associés dans cette forme de procréation médicalement assistée.
De quoi s’agit-il ? De lutter contre l’un des derniers murs de la médecine, les difficultés, voire l’impossibilité d’engendrement. Tous les couples vous le diront. Les enfants sont le plus beau cadeau, la plus belle bénédiction d’une union entre un homme et une femme. Or, pour des raisons que l’on ignore, et malgré de gigantesques avancées médicales, on ne parvient pas à percer le mystère jusqu’au bout. On a envisagé tant de gestes de substitution, et le recours à ce que l’on nomme une mère porteuse fut envisagé et même utilisé dans certains pays. On a tenté l’expérience en France et on a consulté le Conseil d’Etat qui a donné son avis : les Sages du Palais Royal déconseillent cette voie.
Il est difficile de se représenter la situation : il y aurait une femme à l’origine qui veut un enfant mais ne peut en avoir. On choisirait alors une autre femme qui servirait de mère porteuse, c’est-à-dire qui serait inséminée par la substance masculine et féminine du couple stérile. Elle abriterait cette grossesse et à l’accouchement donnerait ou rendrait l’enfant ainsi conçu au couple initial.
Grave problème bio-éthique : qui est la vraie mère ? Comment l’enfant, devenu adulte, va-t-il réagir ?  Combien de mères a-t-il ? Une ou deux ? Le Conseil d’Etat est préoccupé par l’équilibre des uns et des autres… Comment réagira la mère porteuse en voyant s’éloigner d’elle ce qu’il faut bien considérer comme le fruit de ses entrailles, sans l’être vraiment ?
En fait, on peut concevoir qu’une femme ayant donné naissance à un enfant en mandate une autre pour l’allaiter, en cas de problème de lactation. Cela s’est passé dans la Bible pour Moïse, par exemple, car la princesse égyptienne qui l’avait découvert au bord du Nil était dans l’impossibilité de le nourrir au sein. Mais cette technique de substitution est moins grave que le fait d’implanter un embryon dans un giron autre que le giron maternel originel.
C’est difficile. On se souvient que même, à l’aube de l’humanité civilisée, dans la Bible, les patriarches (deux sur trois) eurent des difficultés à engendrer. Il fallut une véritable intervention divine pour y parvenir. La Bible a peut-être simplement recouru à des hyperboles pour montrer combien il est difficile de se transmettre.

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