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MAINTENIR LA PRÉSENCE CHRÉTIENNE EN TERRE D’ISLAM : LE VOYAGE DE BENOÎT XVI EN TERRE SAINTE…

MAINTENIR LA PRÉSENCE CHRÉTIENNE EN TERRE D’ISLAM : LE VOYAGE DE BENOÎT XVI EN TERRE SAINTE…
Le déplacement du Saint Père en Jordanie, en Israël et en Palestine revêt une importance cruciale, mais pas pour ce que l’on croit. On pense que le pape tient simplement à recoller les morceaux avec les juifs (en raison de l’affaire calamiteuse de Williamson) et avec les musulmans (à cause du fameux discours de Ratisbonne). En réalité, par delà ces préoccupations immédiates, le voyage pontifical, d’une étonnante longueur, vise beaucoup plus loin et beaucoup plus haut : maintenir coûte que coûte la présence et le développement d’une communauté chrétienne d’Orient qui est, disons le clairement, en voie de disparition…

 

MAINTENIR LA PRÉSENCE CHRÉTIENNE EN TERRE D’ISLAM : LE VOYAGE DE BENOÎT XVI EN TERRE SAINTE…
Le déplacement du Saint Père en Jordanie, en Israël et en Palestine revêt une importance cruciale, mais pas pour ce que l’on croit. On pense que le pape tient simplement à recoller les morceaux avec les juifs (en raison de l’affaire calamiteuse de Williamson) et avec les musulmans (à cause du fameux discours de Ratisbonne). En réalité, par delà ces préoccupations immédiates, le voyage pontifical, d’une étonnante longueur, vise beaucoup plus loin et beaucoup plus haut : maintenir coûte que coûte la présence et le développement d’une communauté chrétienne d’Orient qui est, disons le clairement, en voie de disparition…
C’est là que la coexistence avec l’Islam est la plus dure et la plus délicate, car cette région du Proche Orient arabe est considérée comme un fief d’une seule religion alors que deux autres y sont diversement implantées : Israël, en tant qu’Etat militairement et technologiquement fort, et des communautés chrétiennes, disséminées sur de vastes territoires et soumises à un lent mais inéluctable déclin/.
Considérons la population chrétienne du Liban, de la Syrie, de la Jordanie et d’Irak (sa,s même parler des Coptes d’Egypte) : partout, ces communautés sont en butte à de l’hostilité et certains de leurs leaders ont même peur de s’exprimer publiquement sur leur situation. Nous ne mettons pas en cause la culture  islamique en tant que telle qui est, comme les autres monothéismes, respectueuse de la dignité de la personne humaine. Nous sommes simplement préoccupés par une instrumentalisation politique qui inféode les dogmes religieux à une vision incorrecte. La théologie musulmane a, comme les autres religions, dans ses principes, le respect de la pluralité des croyances, c’est-à-dire qu’en principe elle refuse l’exclusivisme religieux. En arabe, on parle de la séparation des religions, c’est-à-dire de la légitimité de croire en Dieu et lui adresser des prières, autrement que les autres. Cela s’appelle Ifraq al-oudyoun.
Mais le pape juge sur pièces et il écoute ce que lui communiquent les nonces apostoliques en poste dans la région. Or, de tous ces rapports, il ressort que la population chrétienne de cette région, qui fut pourtant le berceau originel du christianisme, subit une baisse vertigineuse. C’est soit l’exil, soit la peur. Et cela est regrettable.
Le pape va donc montrer à ses ouailles qu’il ne les oublie pas, que les caméras du monde entier seront braqués sur elles durant une bonne semaine. Mais après ? Assisterons nous à une absence des Chrétiens sur la terre qui vit naître et prêcher Jésus ?

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