Bon anniversaire, Monsieur le Président.
Deux ans, déjà ! Cela fait deux ans que Nicolas Sarkozy a pris en main les affaires de la France. La premier constat que l’on fait tient au contraste entre l’actuel président et son prédécesseur. On a l’impression –révérence gardée- qu’on a changé d’époque, voire de siècle. Alors que la France semblait frappée de langueur, prise dans une sorte de léthargie que ne venaient troubler que des grèves à répétition, le réveil, depuis deux ans, est saisissant. Et ce n’est pas seulement l’âge du capitaine qui est en cause.
Précédemment, on adoptait ce que le Moyen Age nommait le drapier des lanciers : une danse qui consistait à faire un pas en avant et trois pas en arrière… Dès qu’une décision était prise, les manifestations en tout genre se déchaînaient et le président de l’époque reculait précipitamment… Ce n’est plus le cas aujourd’hui : près de 55 réformes furent engagées, même si toutes ne sont pas encore véritablement entrées en vigueur. Aucun secteur n’a été épargné : faut-il en faire grief au Président ? Bien au contraire.
Bon anniversaire, Monsieur le Président.
Deux ans, déjà ! Cela fait deux ans que Nicolas Sarkozy a pris en main les affaires de la France. La premier constat que l’on fait tient au contraste entre l’actuel président et son prédécesseur. On a l’impression –révérence gardée- qu’on a changé d’époque, voire de siècle. Alors que la France semblait frappée de langueur, prise dans une sorte de léthargie que ne venaient troubler que des grèves à répétition, le réveil, depuis deux ans, est saisissant. Et ce n’est pas seulement l’âge du capitaine qui est en cause.
Précédemment, on adoptait ce que le Moyen Age nommait le drapier des lanciers : une danse qui consistait à faire un pas en avant et trois pas en arrière… Dès qu’une décision était prise, les manifestations en tout genre se déchaînaient et le président de l’époque reculait précipitamment… Ce n’est plus le cas aujourd’hui : près de 55 réformes furent engagées, même si toutes ne sont pas encore véritablement entrées en vigueur. Aucun secteur n’a été épargné : faut-il en faire grief au Président ? Bien au contraire.
La survenue de la grande crise financière trouble le jeu et déjoue les prévisions. Elle touche le monde entier et on doit reconnaître que Nicolas Sarkozy a rapidement réagi. Mais il faut reconnaître que bien des Français ont été frappés par cette crise qui rend leur existence précaire et préoccupant l’avenir de leurs enfants. Mais les réformes engagées dans tous ces secteurs doivent porter leurs fruits. Elles vont dans le bon sens.
Nicolas Sarkozy a aussi accompli une sorte de révolution copernicienne de la politique qui se résume en une phrase : faire bouger les lignes. Et la première victime de cette tornade au sein du paysage politique français n’est autre que le Parti Socialiste. En pratiquant l’ouverture, en prenant dans ses différents gouvernements des hommes et des femmes de gauche, sans qu’ils aient à renier leurs convictions, le président a montré qu’ à ses yeux l’intérêt de la France était supérieur aux luttes partisanes. Ce n’est évidemment pas du goût de tout le monde.
Enfin, une confusion est généralement commise lorsqu’il s’agit d’apprécier l’action de ce président : on mêle aux éléments objectifs caractérisant son action des jugements sur sa personne ou son caractère… Et c’est là que rien ne va plus. Prenons son dernier discours à Nîmes, lorsqu’il lança, hier soir, la compagne des Européennes : la presse ne critique pas le contenu de l’allocution mais la posture de son auteur. Qui est comme il est. Imparfait comme nous tous : mais quid de son action ? C’est cela qui compte. Et bizarrement, on ne trouve presque rien. Comme si, privé de la composante personnelle, l’esprit critique des commentateurs était frappé d’immobilisme… C’est assez étrange.
Mais que cela ne nous empêche guère de dire : bon anniversaire, Monsieur le Président !