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LA BIBLIOTHÈQUE DE QUMARAN/ TORA. I. LA GENÈSE

LA BIBLIOTHÈQUE DE QUMARAN/ TORA. I. LA GENÈSE EDITION BILINGUE DES MANUSCRITS. CERF, 2008
Dans le voisinage de la Mer morte, dans les grottes du désert de Judée, furent découverts, il y q quelques décennies déjà, des manuscrits en hébreu, en araméen et même en grec, qui correspondent à des extraits de la littérature biblique. Ces manuscrits proviennent d’une secte juive ancienne, les Esséniens, qui avaient opté pour une vie solitaire, seul moyen  de réaliser à leurs yeux les idéaux d’une vie juive réussie. Cette secte se développa entre  180 avant l’ère chrétienne et l’an 70 de notre ère.  A ce moment là, on ne pouvait pas encore parler de canon biblique, c’est-à-dire des 24 livres finalement retenus comme étant issus d’une inspiration divine véridique… Le canon biblique ne fut définitivement arrêté que vers le milieu du second siècle de notre ère. C’est dire l’importance de ces fragments, hélas souvent mutilés et peu étendus, pour nous renseigner sur l’état antérieur des textes qui allaient donner la littérature biblique, telle que nous la connaissons. Donc, du temps des sectaires du désert de Judée, on ne peut parler que d’un processus de canonisation.

 

LA BIBLIOTHÈQUE DE QUMARAN/ TORA. I. LA GENÈSE EDITION BILINGUE DES MANUSCRITS. CERF, 2008
Dans le voisinage de la Mer morte, dans les grottes du désert de Judée, furent découverts, il y q quelques décennies déjà, des manuscrits en hébreu, en araméen et même en grec, qui correspondent à des extraits de la littérature biblique. Ces manuscrits proviennent d’une secte juive ancienne, les Esséniens, qui avaient opté pour une vie solitaire, seul moyen  de réaliser à leurs yeux les idéaux d’une vie juive réussie. Cette secte se développa entre  180 avant l’ère chrétienne et l’an 70 de notre ère.  A ce moment là, on ne pouvait pas encore parler de canon biblique, c’est-à-dire des 24 livres finalement retenus comme étant issus d’une inspiration divine véridique… Le canon biblique ne fut définitivement arrêté que vers le milieu du second siècle de notre ère. C’est dire l’importance de ces fragments, hélas souvent mutilés et peu étendus, pour nous renseigner sur l’état antérieur des textes qui allaient donner la littérature biblique, telle que nous la connaissons. Donc, du temps des sectaires du désert de Judée, on ne peut parler que d’un processus de canonisation.
La présente édition bilingue est la première en langue française. Elle est le fait d’une équipe de chercheurs francophones qui se sont attelés à cette tâche avec compétence et méthode. Mais je dois bien ajouter que l’état de certains fragments est si mutilé, et les phrases parfois réduits à quelques syllabes que les traductions (faites sur l’hébreu ou l’araméen) sont parfaitement conjecturales.
Cette petite réserve mise à part, le travail de traduction et de présentation est parfaitement acceptable. Au fil des textes, on se rend  bien compte du travail d’écrémage (si je puis dire) et de filtrage des rédacteurs bibliques ou des milieux producteurs, comme on aime à le dire aujourd’hui, qui nous donnèrent une version définitive, épurée et en conformité avec leurs conceptions religieuses.
En revanche, les commentaires de la Genèse, notamment la naissance de Noé, sont parfaitement clairs et lisibles. Nous attendons donc les prochains volumes de cette belle bibliothèque de Qumran qui doit en compter neuf au total.

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