LA VIOLENCE DU CLIMAT SOCIAL EN FRANCE
Le climat social en France n’est vraiment pas bon. Et les exactions commises à Paris par les employés du gaz n’arrangent pas les choses. Loin de là. Comment faire pour ramener un minimum de sérénité ? D’un côté, il y a une crise qui s’étend, réduit le pouvoir d’achat des gens, instille chaque jour un peu plus d’incertitude, d’angoisse et de peur du lendemain. De l’autre, des gens qui réagissent diversement. Parfois même en usant de moyens que la loi et la morale réprouvent. On est passé des séquestrations aux exactions, notamment celles d’hier au siège de la direction de Gaz de France… Comment en sommes nous arrivés là ?
LA VIOLENCE DU CLIMAT SOCIAL EN FRANCE
Le climat social en France n’est vraiment pas bon. Et les exactions commises à Paris par les employés du gaz n’arrangent pas les choses. Loin de là. Comment faire pour ramener un minimum de sérénité ? D’un côté, il y a une crise qui s’étend, réduit le pouvoir d’achat des gens, instille chaque jour un peu plus d’incertitude, d’angoisse et de peur du lendemain. De l’autre, des gens qui réagissent diversement. Parfois même en usant de moyens que la loi et la morale réprouvent. On est passé des séquestrations aux exactions, notamment celles d’hier au siège de la direction de Gaz de France… Comment en sommes nous arrivés là ?
Est-ce le désarroi des hommes qui les pousse à adopter un comportement coupable et à se mettre hors la loi ? Ou bien est-ce le dérapage d’une équipe isolée qu’il convient de condamner avec la plus grande fermeté ?
Il n’est pas question ici de décerner des blâmes ou des satisfecit. Nous voulons simplement comprendre et émettre le vœu sincère que les choses se calment, dans l’attente d’un rétablissement du statut quo ante
Il y effectivement des indices troublants : chaque jour qui passe voit s’aggraver les effets de la crise : hier c’était une grande société de louage de voitures qui demandait à ses salariés d’accepter volontairement une baisse de salaires ou de revenus… Et nous apprenons que d’autres sociétés l’ avaient précédée dans cette voie. Les Français, peu habitués à cela et ayant visiblement des difficultés à comprendre la disparition irrémédiable des trente glorieuses, s’insurgent. Mais est-ce que cela peut justifier ou légitimer la violence comme instrument de revendication sociale, voire comme mode d’action syndicale. Non définitivement !
Regardez les actualités à la télévision : d’interminables cortèges dans les rues. Les médecins hospitaliers, les personnels de santé, les enseignants, les étudiants, toutes les catégories socio-professionnelles s’y mettent. Qui expliquera enfin à tous que nous changeons de société et d’économie sociale ? Que notre système de santé et de retraite touche à sa fin ? C’est un monde ancien qui donne naissance à un monde nouveau dans la douleur.
Nous comprenons le souci et la peine des uns et des autres, d’autant que nul n’est épargné. Mais il faut aussi jeter un coup d’œil sur l’état d’endettement de la France. Et qui s’en soucie ? Personne, hormis le gouvernement. Chaque semaine qui passe, le pays est contraint d’emprunter des milliards : qui va les rembourser ? Il faut y penser.
Nous sommes tous concernés. Il faut accepter les réformes et peut-être aussi se dire que l’Etat ne peut pas tout. Comme le disait le président, les Français doivent un peu se prendre en main. Sont-ce des pensées iconoclastes ?
Sind das Ketergedanken ?