Ségolène et Martine : une unité de façade ?
Le parti socialiste est à la manœuvre. Il en a bien besoin. Enfin, les deux dames du PS sont parvenues à s’entendre, du moins devant les caméras de télévision et quelques militants, venus nombreux applaudir celles en qui ils placent leurs espoirs de remontée électorale…
Pourtant, l’écart se creuse avec l’UMP qui caracole en tête et qui ne se laissera plus devancer. On peut d’ores et déjà dire que le PS ne gagnera pas du tout ces élections européennes. Ce qui est encore plus frappant, c’est que l’opinion comprend désormais l’action du président de la République et ne lui fausse pas compagnie. Alors que le PS, malgré toutes ces attaques et critiques, ne parvient pas décoller.
Ségolène et Martine : une unité de façade ?
Le parti socialiste est à la manœuvre. Il en a bien besoin. Enfin, les deux dames du PS sont parvenues à s’entendre, du moins devant les caméras de télévision et quelques militants, venus nombreux applaudir celles en qui ils placent leurs espoirs de remontée électorale…
Pourtant, l’écart se creuse avec l’UMP qui caracole en tête et qui ne se laissera plus devancer. On peut d’ores et déjà dire que le PS ne gagnera pas du tout ces élections européennes. Ce qui est encore plus frappant, c’est que l’opinion comprend désormais l’action du président de la République et ne lui fausse pas compagnie. Alors que le PS, malgré toutes ces attaques et critiques, ne parvient pas décoller.
Pourquoi ? Il semble qu’un élément se soit invité de lui-même dans la campagne, dans toutes les campagnes à venir, un élément que nul ne parvient au PS à chasser de son esprit : c’est 2012 !
Chacun sait qu’en France la présidence de la République est la clef de voûte des institutions et que seule compte vraiment cette élection, même si, une fois élu, le président a besoin d’une majorité stable au parlement. Mais tout de même, ol concentre entre ses mains des pouvoirs considérables.
Et ce constat me fait dire que les deux dames, hier unies, se sépareront dès la publication du premier sondage, donnant l’avantage à l’une sur l’autre. C’est l’un des délicieux sacrets du fonctionnement de la gauche.
En fait, le PS n’est plus un parti unitaire, c’est une structure difforme et informe qui sert de parapluie à tant d’ambitions et à tant d’idéologies contradictoires, incarnées par des hommes et des femmes qui se détestent.