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LES ÉLECTIONS EUROPÉENNES, LA SUÈDE ET LA TURQUIE

LES ÉLECTIONS EUROPÉENNES, LA SUÈDE ET LA TURQUIE
Bien que l’empressement des Français et d’autres citoyens de pays voisins soit plutôt atone, en dépit des relances répétées des hommes politiques, la campagne des européennes s’enrichit d’éléments nouveaux, quoique de manière presque imperceptible.
De quoi s’agit-il au juste ? De la Turquie et de sa volonté d’adhésion. A présent, même les partis de gauche, voire d’extrême gauche (NPA, par exemple) sont contre l’ouverture de l’UE à la Turquie et, ce, pour de multiples raisons, dont les plus étonnantes sont le nivellement par le bas des acquis de la classe ouvrière (sic). Ces mêmes partis n’avaient jamais formulé de telles appréhensions lorsque des pays européens pauvres (Roumanie, Bulgarie etc…) avaient adhéré à l’UE. En fait, il semble bien que ce soit la composition socio-culturelle du pays en question qui asse problème.

 

LES ÉLECTIONS EUROPÉENNES, LA SUÈDE ET LA TURQUIE
Bien que l’empressement des Français et d’autres citoyens de pays voisins soit plutôt atone, en dépit des relances répétées des hommes politiques, la campagne des européennes s’enrichit d’éléments nouveaux, quoique de manière presque imperceptible.
De quoi s’agit-il au juste ? De la Turquie et de sa volonté d’adhésion. A présent, même les partis de gauche, voire d’extrême gauche (NPA, par exemple) sont contre l’ouverture de l’UE à la Turquie et, ce, pour de multiples raisons, dont les plus étonnantes sont le nivellement par le bas des acquis de la classe ouvrière (sic). Ces mêmes partis n’avaient jamais formulé de telles appréhensions lorsque des pays européens pauvres (Roumanie, Bulgarie etc…) avaient adhéré à l’UE. En fait, il semble bien que ce soit la composition socio-culturelle du pays en question qui asse problème.
Par delà ces craintes, réelles ou imaginaires, que se passerait-il si la Turquie adhérait, ce qui paraît une hypothèse plus invraisemblable que jamais : le parlement européen compterait une majorité de députés turcs (que dira la Grèce, que dira Chypre ?) Et, dernier mais non moindre, des pays aussi instables que la Syrie et l’Irak auraient alors des frontières terrestres avec l’Europe. On changerait alors de culture et de civilisation.
En fait, il faudrait beaucoup plus de temps. La Turquie doit encore  réaliser d’immenses progrès. Elle a fait quelques pas en avant, c’est indéniable, mais c’est encore nettement insuffisant.
La Suède qui préside désormais l’Europe ne semble pas partager les mêmes appréhensions que le reste de l’Europe et souhaite ouvrir de nouveaux chapitres dans les négociations. Est-ce sage ?
On peut délivrer un message humaniste, considérer que tous les hommes sont frères ; mais il serait peu sage de minimiser les différences de niveau et d’évolution culturelle.
Dans quelques décennies, peut-être, la socio-culture turque sera en mesure (nous l’espérons) de relever les défis de la démocratie, de l’égalité des sexes, du refus de l’exclusivisme religion et du progrès social. Dans l’intervalle, il faut lui accorder un statut de partenaire privilégié.

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