WINSTON CHURCHILL DE FRANCIS KERSAUDY, PARIS, TALLANDIER, 2009
Qui peut prétendre bien connaître la vie et l’œuvre de Sir Winston Churchill, député à l’âge de 26 ans, lui-même fils de député, maintes fois ministre, Premier Ministre durant la guerre, grand amateur (sa vie durant) de bon whisky et de gros cigares, et pour finir, Prix Nobel de littérature (oui, de littérature) en 1953, une bonne dizaine d’années avant sa mort ? Autant de choses et bien d’autres encore que nous apprend la lecture de ce beau livre, superbe biographie, agréablement écrite et solidement documentée, quoique un peu longue par endroits…
Mauvais élève, scolarité médiocre, fils d’une mère insouciante et épouse volage (on doute même de la paternité de Lord Randoloph Churchill) tant Madame menait une vie mondaine… Le jeune garçon sera mis dans un internat réputé où il ne dut son passage en classe supérieure qu’au sens politique très affiné du révérend qui dirigeait l’établissement…
WINSTON CHURCHILL DE FRANCIS KERSAUDY, PARIS, TALLANDIER, 2009
Qui peut prétendre bien connaître la vie et l’œuvre de Sir Winston Churchill, député à l’âge de 26 ans, lui-même fils de député, maintes fois ministre, Premier Ministre durant la guerre, grand amateur (sa vie durant) de bon whisky et de gros cigares, et pour finir, Prix Nobel de littérature (oui, de littérature) en 1953, une bonne dizaine d’années avant sa mort ? Autant de choses et bien d’autres encore que nous apprend la lecture de ce beau livre, superbe biographie, agréablement écrite et solidement documentée, quoique un peu longue par endroits…
Mauvais élève, scolarité médiocre, fils d’une mère insouciante et épouse volage (on doute même de la paternité de Lord Randoloph Churchill) tant Madame menait une vie mondaine… Le jeune garçon sera mis dans un internat réputé où il ne dut son passage en classe supérieure qu’au sens politique très affiné du révérend qui dirigeait l’établissement…
Dès son jeune âge, deux passionnaient l’enfant, deux choses qui seront un véritable fil conducteur dans sa vie : la politique et les armes. C’est dans ces deux deux domaines que le futur du célèbre discours We shall never surrender s’illustrera mieux que tout autre…
Le général de Gaulle qui avait le don de l’agacer dira de lui que de tous les grands il fut le plus grand. A une époque où il fallait des nerfs d’acier pour gouverner un pays, la Grande Bretagne, dont la capitale était bombardée sans répit… Après le désastre de Dunkerque, la défense du Royaume Uni était réduite à sa plus simple expression : quelques centaines de chars, autant de canons, des avions mais guère plus et des troupes encore nombreuses mais encore à l’instruction. Un euphémisme pour signifier qu’elles n’étaient pas encore aguerries.
Il y aurait tant de choses à dire . Mais par où commencer. Peut-être faut-il dire quelque chose de la bravoure de Churchill sur le champ de bataille ? Il combattit les Boers avec vaillance et bravoure mais fut fait prisonnier. De retour chez lui, il n’hésita pas à changer de camp, ce qui lui valut la haine tenace de ses anciens amis. Mais ne l’empêcha guère de revenir au gouvernement… Sa carrière connut des hauts et des bas, mais jamais il ne se découragea.
Lorsque l’heure de la disgrâce sonna, les électeurs lui ayant retiré leur confiance, il sut se retirer avec panache, signalant que les plans pour une victoire totale (contre le Japon) étaient prêts. Il aura tout connu, tout vécu, jusques et y compris l’ingratitude des peuples. Mais il reste un grand homme, peut-être le plus grand de l’histoire britanni