Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’APRÈS ÉLECTIONS EUROPÉENNES

L’APRÈS ÉLECTIONS EUROPÉENNES
Si les élections étaient destinées, à l’origine, à pacifier les changements politiques et à ménager les transitions d’un parti à l’autre, d’une majorité à l’autre, on peut dire que l’après élections s’accompagne parfois de véritables secousses telluriques. Il suffit de voir ce qui se passe au Modem et plus spécialement au PS pour s’en convaincre.
Mais, par delà quelques péripéties post-électorales, il y a un problème presque philosophique qui nous fait face : un être humain parvient-il à se dessaisir volontairement du pouvoir lorsqu’il s’est trompé et qu’il a fait perdre son parti ?
Non. Telle est la réponse quand on considère le choix et l’attitude de Martine Aubry et de François Bayrou : tous deux, en généraux battus (je m’excuse de la dureté du mot final) , biaisent, rusent avec l’entourage, remettent à plus tard ce qui devrait être fait aujourd’hui, retrouvent soudainement les vertus du collectif alors qu’ils se sont rendus coupables de l’exercice solitaire du pouvoir, bref privatisent le pouvoir et socialisent les pertes et les échecs, bref rien que de très humain… Mais de départ, de démission, il ne sera jamais question. Ce qui fait que ceux qui veulent faire place nette sont, en conséquence, obligés d’ourdir des putschs, des coups d’Etat pour sanctionner les coupables de la défaite…

 

L’APRÈS ÉLECTIONS EUROPÉENNES
Si les élections étaient destinées, à l’origine, à pacifier les changements politiques et à ménager les transitions d’un parti à l’autre, d’une majorité à l’autre, on peut dire que l’après élections s’accompagne parfois de véritables secousses telluriques. Il suffit de voir ce qui se passe au Modem et plus spécialement au PS pour s’en convaincre.
Mais, par delà quelques péripéties post-électorales, il y a un problème presque philosophique qui nous fait face : un être humain parvient-il à se dessaisir volontairement du pouvoir lorsqu’il s’est trompé et qu’il a fait perdre son parti ?
Non. Telle est la réponse quand on considère le choix et l’attitude de Martine Aubry et de François Bayrou : tous deux, en généraux battus (je m’excuse de la dureté du mot final) , biaisent, rusent avec l’entourage, remettent à plus tard ce qui devrait être fait aujourd’hui, retrouvent soudainement les vertus du collectif alors qu’ils se sont rendus coupables de l’exercice solitaire du pouvoir, bref privatisent le pouvoir et socialisent les pertes et les échecs, bref rien que de très humain… Mais de départ, de démission, il ne sera jamais question. Ce qui fait que ceux qui veulent faire place nette sont, en conséquence, obligés d’ourdir des putschs, des coups d’Etat pour sanctionner les coupables de la défaite…
C’est toujours ainsi. Dans l’histoire contemporaine de la France, je ne connais qu’un cas, un seul, celui d’un homme qui partit avec panache : le général  de Gaulle après l’échec du référendum sur la régionalisation. Mais n’est pas le général de Gaulle qui veut… Même Pierre Mendès France, qui fut un grand homme d’Etat, est, certes, parti, mais après une vote de défiance de la chambre des députés.
En ce qui concerne le PS, on peut dire qu’il détient la palme des dysfonctionnements et des maux extrêmes pouvant frapper un parti politique. Mais les racines du mal sont profondes : au moins deux ans avant son départ effectif, François Hollande aurait dû quitter son poste. Il a préféré s’y accrocher, sans se soucier de la santé morale et physique de son parti… Rendez vous compte : un homme comme Manuel Valls a parlé hier soir de nécrose en évoquant la santé de son parti…
Finalement, ce n’est pas si mal à Genève. J’ai été reçu récemment par le Magistrat qui occupe les fonctions de maire de la capitale fédérale. Quelle ne fut ma stupéfaction d’apprendre que chaque magistrat exerce ces prestiges fonctions qu’une seule année. Il est vrai qu’à ce tarif là, aucun danger d’avoir, comme en France, le scandale des emplois fictifs de la Mairie de Paris… Aucune personnalité politique ne peut, suite à une grande longévité, installer un système à lui.
Un bon exemple à suivre. Mais ce n’est pas demain que nos élus commenceront à se laisser déposséder de leur pouvoir…

Les commentaires sont fermés.