LA PREMIÈRE PANDÉMIE DU XXIE SIÈCLE
C’est désormais officiel, la pandémie est bien là. Il suffisait de contempler ce matin, sur les écrans de télévision, les cartes de couleur rouge ou orange, pour s’en convaincre. L’OMS a décidé à Genève de passer à l’échelon supérieur, le sixième, qui est le plus haut, la France préfère, quant à elle, s’en tenir au status quo. En fait, le nombre peu élevé de cas avérés de grippe porcine et les moyens mis en œuvre pour les soigner, n’inspire pas, pour le moment, d’inquiétude.
LA PREMIÈRE PANDÉMIE DU XXIE SIÈCLE
C’est désormais officiel, la pandémie est bien là. Il suffisait de contempler ce matin, sur les écrans de télévision, les cartes de couleur rouge ou orange, pour s’en convaincre. L’OMS a décidé à Genève de passer à l’échelon supérieur, le sixième, qui est le plus haut, la France préfère, quant à elle, s’en tenir au status quo. En fait, le nombre peu élevé de cas avérés de grippe porcine et les moyens mis en œuvre pour les soigner, n’inspire pas, pour le moment, d’inquiétude.
Mais, cela ne signifie pas que tout va comme on le souhaite. Les pays avancés ont commandé aux laboratoires, suisses notamment, des centaines de milliers de doses de vaccin, lequel n’est pas encore fin prêt. Et de toutes manières, on peut redouter des mutations qui ne correspondraient pas à la vraie nature du mal…
Comment en sommes nous arrivés là ? Un médecin disait tout récemment que l’on avait trouvé la trace de ce virus il y a des dizaines d’années mais qu’on ne l’avait pas pris plus au sérieux qu’un autre virus de la grippe. Il préconisait une surveillance accrue des sites d’élevage porcin et notamment des employés de ces mêmes sites. C’est une bonne mesure…
Mais il faut bien se rendre compte de ce qui nous menacerait si les craintes d’expansion virale s’avéraient : fermeture des écoles, non fréquentation des transports en commun, des écoles, des crèches etc…, interdiction des concerts, des théâtres, paralysie de la vie économique, cessation de tous les déplacement d’un pays à l’autre, d’une ville à l’autre, bref la catastrophe au plus haut degré.
Espérons que l’on trouvera vite un vrai vaccin. Mais on nous dit que les pays du tiers monde seront, hélas, comme d’habitude, laissés loin derrière nous. L’histoire se répète…
On devrait instituer un gouvernance mondiale de veille sanitaire qui donne l’alerte au moindre mouvement. Ce n’est pas encore le cas. Il Faut donc réagir.