L’ERREUR FATALE DU RÉGIME IRANIEN
Le problème de tous les régimes autoritaires et totalitaires est leur incapacité à changer, à se réformer de l’intérieur. Probablement par leur vice de base les rend aveugles et arrogants, ivres de leur violence et de leur totalitarisme. Cette incapacité à changer, à s’amender, les conduit généralement à leur perte et provoque leur chute car ils n’hésitent pas à se servir de la force sur une grande échelle, confondant allégrement légalité (la leur) et légitimité (le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à se donner des gouvernants qui leur agréent).
Cette erreur fatale vient d’être commise par les Mollahs iraniens. Est-ce étonnant ? Non point. Depuis trente ans, ils règnent sans partage sur un peuple qui se croyait débarrassé de l’autocratie du Chah d’Iran. Et voilà qu’au bout de trois décennies, les Iraniens se rendent compte que la logique du développement du régime des Mollahs, n’est autre que l’isolement sur la scène internationale et la confrontation violente (peut-être même armée) avec tous les autres.
L’ERREUR FATALE DU RÉGIME IRANIEN
Le problème de tous les régimes autoritaires et totalitaires est leur incapacité à changer, à se réformer de l’intérieur. Probablement par leur vice de base les rend aveugles et arrogants, ivres de leur violence et de leur totalitarisme. Cette incapacité à changer, à s’amender, les conduit généralement à leur perte et provoque leur chute car ils n’hésitent pas à se servir de la force sur une grande échelle, confondant allégrement légalité (la leur) et légitimité (le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à se donner des gouvernants qui leur agréent).
Cette erreur fatale vient d’être commise par les Mollahs iraniens. Est-ce étonnant ? Non point. Depuis trente ans, ils règnent sans partage sur un peuple qui se croyait débarrassé de l’autocratie du Chah d’Iran. Et voilà qu’au bout de trois décennies, les Iraniens se rendent compte que la logique du développement du régime des Mollahs, n’est autre que l’isolement sur la scène internationale et la confrontation violente (peut-être même armée) avec tous les autres.
Enfin, pour la première une fissure s’est transformée en grave fracture puisqu’un homme comme M. Rafsandjani, situé à un poste-clé de la république islamique d’Iran, étale publiquement son désaccord avec Ahmaninedjad. Fin politique et redoutable manœuvrier, cet homme n’est sûrement pas seul et ne s’est pas mis en branle sans biscuit ni garantie : il est exclu qu’il se soit mis en travers de la route du président actuel s’il n’avait derrière lui bien des troupes : il suffit de s’en référer aux millions d’hommes et de femmes qui sont descendus dans la rue pour refuser qu’on les frustre de leur victoire…
Si le régime n’était pas ce qu’il est, il aurait négocié prudemment un virage avant d’amorcer des réformes afin de neutraliser le mécontentement. Or, que se passe-t-il présentement ? Les autorités religieuses procèdent par des interdictions et des intimidations. Ce qui va énerver encore plus les adversaires du régime.
Les puissances européennes ont déjà lancé des mises en garde. Seront-elles entendues ? Rien n’est moins sûr.