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LE PRÉSIDENT OBAMA ET L’IRAN : UNE GRAVE ERREUR D’APPRÉCIATION ?

LE PRÉSIDENT OBAMA ET L’IRAN : UNE GRAVE ERREUR D’APPRÉCIATION ?
Nous sommes véritablement en situation de nous poser cette question qui pourrait paraître irrévérencieuse : M. Obama a-t-il commis une miscalculation, une erreur de calcul, indigne d’un grand président des Etats Unis d’Amérique ? On est tenté de répondre par l’affirmative en constatant que l’homme le plus fort de la planète a misé sur une évolution pacifique du régime fanatique des Mollahs d’Iran. Il est allé, sans garantie aucune, sans inviter quelques Iraniens aux cérémonies officielles du 4 juillet. Comment dire ? C’est bien, c’est gentil, c’est généreux, mais tout de même un peu naïf. Et un président des USA, commandant en chef des armées US n’a pas le droit d’être naïf, face à des gens, sans foi ni loi, prêts à tout pour conserver leurs privilèges et qui refusent d’écouter la vox populi de leur propre pays. Le résultat, on l’a vu, est une désaveu général, l’appui incongru de la Chine et de la Russie n’y changera rien, ces deux pays faisant tout pour empêcher les USA de reconquérir une bonne place dans l’opinion publique internationale.

 

LE PRÉSIDENT OBAMA ET L’IRAN : UNE GRAVE ERREUR D’APPRÉCIATION ?
Nous sommes véritablement en situation de nous poser cette question qui pourrait paraître irrévérencieuse : M. Obama a-t-il commis une miscalculation, une erreur de calcul, indigne d’un grand président des Etats Unis d’Amérique ? On est tenté de répondre par l’affirmative en constatant que l’homme le plus fort de la planète a misé sur une évolution pacifique du régime fanatique des Mollahs d’Iran. Il est allé, sans garantie aucune, sans inviter quelques Iraniens aux cérémonies officielles du 4 juillet. Comment dire ? C’est bien, c’est gentil, c’est généreux, mais tout de même un peu naïf. Et un président des USA, commandant en chef des armées US n’a pas le droit d’être naïf, face à des gens, sans foi ni loi, prêts à tout pour conserver leurs privilèges et qui refusent d’écouter la vox populi de leur propre pays. Le résultat, on l’a vu, est une désaveu général, l’appui incongru de la Chine et de la Russie n’y changera rien, ces deux pays faisant tout pour empêcher les USA de reconquérir une bonne place dans l’opinion publique internationale.
M. Obama et ses conseillers ne doivent pas être blâmés pour cette grave bévue car ils viennent de prendre leurs marques et commencent tout juste à faire le tour du sujet : comment dialoguer avec un tel régime dictatorial, pour éviter d’en venir immédiatement à la situation militaire ? En soi, ceci est louable, tant il est vital d’épargner au monde une confrontation armée avec un régime tenu par des gens qui ne reculeraient devant rien pour sauver leur pouvoir…
Comment négocier avec de tels gens ? Il faut donc revenir à l’expression si sibylline de toutes les options sont sur la table. Et cela, c’est du Georges Walker Bush pur sucre, un homme dont les nouveaux venus de Washington ne disaient guère de bien.
Du coup, le nouvel occupant de la Maison Blanche va comprendre qu’il ne peut compter que sur lui-même, son armée et… Israël, le seul pays démocratique de la région et dont les valeurs éthiques se confondent avec celles des USA.
Mais est-ce que cela suffira pour bouter hors du Proche Orient l’Iran et ses suppôts, à savoir le Hamas et le Hezbollah ? Voilà le vrai problème, tels sont les deux facteurs qu’il convient de pacifier ou de réduire. La carte iranienne s’avérant inopérante, il faut souhaiter que les USA ne poussent pas (en sous main, évidemment) Benyamin Netanyahou à montrer ses muscles au Liban et à Gaza.
Tristes tropiques, vraiment.

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