L’ORDINATEUR PORTABLE, LES COURS D’ASSISE ET L’INTERNET
Au cours du procès de la mère infanticide qui eut, d’ailleurs une peine bien légère, est survenue une nouveauté qui serait passée inaperçue si elle n’avait attiré l’attention du ministère de la justice et l’émoi des juges ; deux journalistes de radio sont venus s’installer près de leurs collègues de la presse écrite. Sagement assis comme tous les autres reporters, ils ont simplement ouvert leurs ordinateurs portables, là où tous leurs autre collègues sortaient cahiers et stylographes.
L’ORDINATEUR PORTABLE, LES COURS D’ASSISE ET L’INTERNET
Au cours du procès de la mère infanticide qui eut, d’ailleurs une peine bien légère, est survenue une nouveauté qui serait passée inaperçue si elle n’avait attiré l’attention du ministère de la justice et l’émoi des juges ; deux journalistes de radio sont venus s’installer près de leurs collègues de la presse écrite. Sagement assis comme tous les autres reporters, ils ont simplement ouvert leurs ordinateurs portables, là où tous leurs autre collègues sortaient cahiers et stylographes.
Alors qe tous les autres attendaient une suspension de séance pour transmettre des notes rapidement rédigées à leurs rédactions respectives, nos deux journalistes transmettaient intégralement et instantanément les minutes précises du procès en temps réel… grâce à leurs magnétophones intégrés et à l’internet.
C’est une véritable révolution puisque, de minute en minute, on pouvait tout suivre. On vivait en direct le procès, sans même y être. On n’avait plus besoin de quelque commentaire que ce soit puisqu’ l’on avait en direct, et sur un support écrit (certes, virtuel)tout ce qui se disait, même pas ce qui s’était dit, mais CE QUI SE DISAIT.
Affolée, la chancellerie a saisi sa commission compétente qui a répondu qu’il n’y avait rien de pénal dans tout cela… Une première, en quelque sorte.