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Les francophones en Israël

Il y quelques décennies, on pouvait demander son chemin en français dans de nombreuses villes d’Israël ; Notamment à Ashdod, Beer Shéva, Natanya, Tel Aviv et même Jérusalem. Aujourd’hui, on peut encore le faire, mais ce sont les Russes et les ressortissants des anciens pays de la défunte URSS qui ont acquis la majorité dans les villes en question. Ceci est particulièrement perceptible dans des villes comme Ashdod et Natanya. Tout d’abord, la croissance de la population est étonnante. Il y a une petite trentaine d’années, la ville d’Ashdod, cité portuaire importante, ne comptait que quelques dizaines de milliers de résidents, aujourd’hui, elle n’est pas loin des 300. 000 âmes. La même chose peut se dire de Netanya, quoique dans une moindre mesue. Et l’équilibre linguistique s’en est trouvé entièrement changé.

Si vous vous promenez dans l’un des centres de la ville, là où se trouvent les restaurants, les cafés et les magasins, vous trouverez des tablées entières composées d’émigrants russes là où, précédemment se reposaient de paisibles retraités de la région parisienne. Et comme l’assimilation se fait graduellement et presque imperceptiblement (car la télévision et la radios’impégnent à votre mémoire et transforment votre vocabulaire) on assiste alors à un curieux mélange des langues. Les mots que l’on ne connaît pas encore en hébreu sont remplacés par des équivalents français. Le plus amusant est de voir de jeunes Israéliens ayant des grands-mères francophones qui ne dominent pas bien la langue sacrée corriger ou compléter leur hébreu.

Cette situation linguistique pose la question de l’attachement des nouveaux Israéliens à leur ancienne patrie. La plupart disposent de la double nationalité et n’ont jamais voulu rompre définitivement avec Paris où ils conservent encore des attaches. Mais au plan politique, ils ressentaient durement une politique étrangère française qu’ils jugaient très inopportunément pro-arabe.

Depuis  environ 27 mois, les choses ont entièrement changé, la politique française au Proche Orient leur paraît plus équilibrée. Les efforts i ncessants du Président Sarkozy en vue d’intégrer Israël  à sa politique euro-méditerranéenne.

Reste le problème de la francophonie au plan mondial. Israël est sans cesse rejeté par les autres Etats francophones de la région (e.g. le Liban) ainsi que par d’autres Etata qui refusebnt de participer aux conférences de la francophonie aux côtés de l’Etat d’Israël. Et ceci est un problème sur lequel les citoyens de ce pays reviennent toujours avec une certaine amertume.

Espérons qu’un jour prochain, même ce problème trouvera une solution qui agrée à toutes les aprties.

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