La santé des hommes qui nous gouvernent a toujours été entouré d’épais mystères. Un peu comme si ce que l’on nomme le corps mystique du roi ou du gouvernant était enfoui dans un halo de sacré et mystère. Pourtant, les hommes et les femmes qui nous gouvernent et détiennent une parcelle de pouvoir sont faits comme nous. Le petit malaise vagal qui a touché le président de la République française n’échappe pas à cette règle. Il ne s’agissait pourtant qu’un d’un excès de fatige, accentué par le régime sportif de Nicolas Sarkozy qui ne renonce pratiquement jamais à son jogging matinal. L’un plus l’autre ont provoqué cet émoi qui a retenu l’attention des journalistes, y compris ceux de Jerusalem Post qui se sont fendus d’un long article où ils revenaient sur la maladie grave de Georges Pompidou, le cancer de Fr Mitterrand et l’accident vasculaire cérébrale de Jacques Chirac. Nous sommes, D- soit loué, bien loin de tout cela : mais le président a compris qu’il devait se manger. C’est qu’en deux années de présidence, il a mené un rythme d’enfer. C’était nécessaire après les années d’inaction que l’on connaît. Alors, très bonne santé Monsieur le Président ! On dit que Nicolas Sarkozy a reçu des milliers de boîtes de chocolat de la part de Français attachés à sa santé. Gare, alors, aux indesgistions chocolatées. Et bonnes vacances, reposantes, Monsieur le Président.