QUE S’EST IL VRAIMENT PASSÉ ENTRE LES USA ET L’UBS ?
J’entends ce matin les informations concernant l’accord entre le fisc américain et l’UBS. Selon le journaliste, c’est une atteinte au sacro-saint principe suisse du secret bancaire. Toujours selon ce commentateur, la Suisse aurait évité un énorme procès en consentant à divulguer plusieurs milliers de noms aux autorités américaines…
Qu’en est il au juste ? J’avoue que je l’ignore car les choses doivent être un peu plus complexes. Une chose me semble avérée : la Suisse a dû déployer des trésors d’ingéniosité diplomatique pour parvenir à un accord qui semble honorable. Et surtout qui évite l’impression d’une capitulation en rase campagne.
QUE S’EST IL VRAIMENT PASSÉ ENTRE LES USA ET L’UBS ?
J’entends ce matin les informations concernant l’accord entre le fisc américain et l’UBS. Selon le journaliste, c’est une atteinte au sacro-saint principe suisse du secret bancaire. Toujours selon ce commentateur, la Suisse aurait évité un énorme procès en consentant à divulguer plusieurs milliers de noms aux autorités américaines…
Qu’en est il au juste ? J’avoue que je l’ignore car les choses doivent être un peu plus complexes. Une chose me semble avérée : la Suisse a dû déployer des trésors d’ingéniosité diplomatique pour parvenir à un accord qui semble honorable. Et surtout qui évite l’impression d’une capitulation en rase campagne.
Les Américains sont toujours très durs et même intraitables dans ce genre d’affaires. On se souvient du procès qui avait été intenté par les USA à une grande banque française. Il avait fallu des années de négociations pour mettre un terme à l’affaire.
Reste à présent la question des principes : peut-on impunément tromper le fisc ? Je veux dire dans n’importe quel pays ? Evidemment non.
Mais l’on sait aussi que si un pays, réputé pour son secret bancaire adoptait une autre législation, d’autre pays, d’autres paradis fiscaux prendraient immédiatement sa place. Surtout, depuis que l’informatique a apporté son inestimable concours aux opérations financières : en quelques secondes, me dit-on, des milliards de dollars ou d’euros peuvent faire le tour de la planète. Et certains Etats, même en Europe, ferment les yeux sur de telles transactions. Je pense à une place financière en Europe qui n’est ni Paris, ni Francfort, ni Zurich qui ne pourrait pas prospérer sans ce type d’opérations.
C’est qu’il faut moraliser ce type d’activités. Mais il ne faut pas s’acharner sur la Suisse ni sur Genève.