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OBAMA ET L’ENQUÊTE SUR LA CIA : UNE MANŒUVRE DE DIVERSION ?

OBAMA ET L’ENQUÊTE SUR LA CIA : UNE MANŒUVRE DE DIVERSION ?
La politique a quelque chose d’étonnant à notre époque : même quand un président est élu pendant un mandat défini dans le temps ( 4, 5, 6 ans ou plus) il éprouve le besoin de veiller sur sa côte de popularité comme sur la prunelle de ses yeux. Et ceci pas uniquement dans l’espoir d’être réélu mais parce que le consentement continu des électeurs citoyens lui est indispensable. Ceci vaut pour tous les présidents de tous les pays, exceptés bien entendu dans les dictatures, les régimes autoritaires et les monarchies.
Le président Obama voit, depuis quelques semaines, sa cote de popularité baisser lentement mais inexorablement. Il a du mal à redresser la situation économique et sa réforme du système de santé (excellent en soi) a du mal à passer, en seulement en raison de l’opposition des Républicains mais aussi à cause de son coût.
Pour se renflouer dans l’opinion, on reparle alors, comme cela au cœur de l’été, des tortures qui auraient été pratiquées par la CIA sur des prisonniers d’al-Quaida. Et comme le président Bush n’est plus là, eh bien, on brocarde joyeusement sa politique en le chargeant de tous les péchés d’Israël.

OBAMA ET L’ENQUÊTE SUR LA CIA : UNE MANŒUVRE DE DIVERSION ?
La politique a quelque chose d’étonnant à notre époque : même quand un président est élu pendant un mandat défini dans le temps ( 4, 5, 6 ans ou plus) il éprouve le besoin de veiller sur sa côte de popularité comme sur la prunelle de ses yeux. Et ceci pas uniquement dans l’espoir d’être réélu mais parce que le consentement continu des électeurs citoyens lui est indispensable. Ceci vaut pour tous les présidents de tous les pays, exceptés bien entendu dans les dictatures, les régimes autoritaires et les monarchies.
Le président Obama voit, depuis quelques semaines, sa cote de popularité baisser lentement mais inexorablement. Il a du mal à redresser la situation économique et sa réforme du système de santé (excellent en soi) a du mal à passer, en seulement en raison de l’opposition des Républicains mais aussi à cause de son coût.
Pour se renflouer dans l’opinion, on reparle alors, comme cela au cœur de l’été, des tortures qui auraient été pratiquées par la CIA sur des prisonniers d’al-Quaida. Et comme le président Bush n’est plus là, eh bien, on brocarde joyeusement sa politique en le chargeant de tous les péchés d’Israël.
Le procédé est, certes, habituel, mais très injuste. Avant d’aller plus loin, je dois souligner qu’à mes yeux, comme aux yeux de tous les hommes épris de liberté et de justice, on ne doit jamais bafouer la dignité humaine. La constitution de tous les pays civilisés garantit à tous, y compris aux criminels et aux délinquants, des droits. Et il convient de les respecter.
Mais il faut aussi tenir compte de deux éléments : le premier, c’est l’attentat du 11 novembre pendant l’ère Bush, et le second, c’est que Bush et son équipe  n’ont pas permis aux terroristes de rééditer leur sinistre exploit et ont mené une guerre victorieuse contre al-Quaida.
Prétendre aujourd’hui que l’on est indigné par certaines méthodes de la CIA ne laisse pas d’étonner. Attention : nul n’a le droit d’utiliser des méthodes dégradantes et inhumaines contre d’autres, mais il faut aussi savoir si l’on doit faire en sorte à ce que des terroristes emprisonnés gardent pour eux des projets d’attentats meurtriers.
CE débat philosophique est ancien : pas de liberté pour les ennemis de la liberté ? Regardez ce qui se passe en Iran et dans l’écrasante majorité des pays non démocratiques ? Certains prisonniers de pays arabes, membres d’al-Quaida, sont heureux d’être extradés en Europe ou aux USA où les moyens de les faire parler sont humains…
Pour en revenir au Président Obama, il semble qu’il découvre graduellement que pour gouverner les USA il faut plus que des slogans de campagne comme : Yes we can ou tout simplement change !

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