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La moralisation des mœurs bancaires…

La moralisation des mœurs bancaires…

Peut-on moraliser le commerce de l’argent ? Un gouvernement démocratique peut-il vraiment imposer à la finance internationale des règles précises qui se veulent éthiques ? En un mot, éthique et argent riment ils ensemble ?

Avant d’aller plus loin, je souligne que je ne suis pas (mais alors pas du tout) un ennemi de l’économie libérale, de la liberté d’entreprendre et du commerce ouvert. Mais je dois dire que les mesures préconisées par le président Sarkozy à l’endroit (ou à l’encontre) des abus des traders me plaisent. Mais pourra-t-il les imposer partout en Europe ?

La moralisation des mœurs bancaires…

Peut-on moraliser le commerce de l’argent ? Un gouvernement démocratique peut-il vraiment imposer à la finance internationale des règles précises qui se veulent éthiques ? En un mot, éthique et argent riment ils ensemble ?

Avant d’aller plus loin, je souligne que je ne suis pas (mais alors pas du tout) un ennemi de l’économie libérale, de la liberté d’entreprendre et du commerce ouvert. Mais je dois dire que les mesures préconisées par le président Sarkozy à l’endroit (ou à l’encontre) des abus des traders me plaisent. Mais pourra-t-il les imposer partout en Europe ?

Je le souhaite, mais cela ne me paraît pas gagné d’avance. Pourtant, ces mesures sont frappées au coin du bon sens et le président français entend les faire adopter par la chancelière allemande. Prions pour qu’il réussisse.

En quoi consistent ces mesures en gros ? Etaler les fameux bonus sur la durée, faire jouer aux banques un certain rôle dans le jeu économique, associer les traders non plus seulement aux bonus mais aussi aux malus. Et ce n’est que justice.

Après tout, il suffit de scruter son relevé de compte bancaire pour voir que la moindre opération (je dis bien la moindre) est facturée par les banques.

Cependant, je ne nourris pas à l’égard des banques et du métier de banquier la moindre détestation. Le système bancaire est indispensable aux échanges économiques et donc à la prospérité et au bien être des hommes.

Evidemment, je n’entre pas dans le détail des machineries spéculatives ; celles-ci sont trop compliquées (pour moi) et surtout ne dépendent pas des seuls banquiers. Si les épargnants ne venaient pas dire : je veux dire un excellent placement qui rapporte vite et beaucoup, nous ne connaîtrions pas cette effervescence qui a failli mettre à terre tout le système.

Pouvons nous être optimistes ? Attendons pour voir.

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