Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LE PS A-T-IL UN AVENIR ?

LE PS A-T-IL UN AVENIR ?

En écoutant la décision de Madame Martine Aubry, Première Secrétaire du PS d’organiser des primaires ouvertes, certains commentateurs se sont demandés si ce parti avait encore un avenir dans l’Hexagone. La question semble un peu sévère, mais, en réalité, elle ne l’est pas.

La problème avec le vent de l’Histoire, c’est qu’il ne fait pas de sentiments et balaie ce qui est dépassé. Or, le PS qui capitalisait l’espoir de tant de gens, n’a pas su se moderniser ni s’adapter. D’aucuns disent qu’il est la victime sempiternelle des éléphants qui préfèrent le laisser couler plutôt que de s’effacer pour permettre à de nouvelles têtes d’émerger de conduire ce parti vers l’avenir…

LE PS A-T-IL UN AVENIR ?

En écoutant la décision de Madame Martine Aubry, Première Secrétaire du PS d’organiser des primaires ouvertes, certains commentateurs se sont demandés si ce parti avait encore un avenir dans l’Hexagone. La question semble un peu sévère, mais, en réalité, elle ne l’est pas.

La problème avec le vent de l’Histoire, c’est qu’il ne fait pas de sentiments et balaie ce qui est dépassé. Or, le PS qui capitalisait l’espoir de tant de gens, n’a pas su se moderniser ni s’adapter. D’aucuns disent qu’il est la victime sempiternelle des éléphants qui préfèrent le laisser couler plutôt que de s’effacer pour permettre à de nouvelles têtes d’émerger de conduire ce parti vers l’avenir…

Qui a raison ? Je l’ignore. Mais ce qui est indubitable, c’est que Martine Aubry a trop tardé à prendre cette décision. Et quand elle l’a prise, ce fut sous la pression. Enfin, il n’est pas du tout sûr que la formule choisie soit suffisamment claire pour arracher le PS à la crise, voire à un processus d’effilochage.

Mais même si cette décision devait être suivie d’effet et que le PS organisait enfin ces primaires, que deviendrait la chef (taine) actuelle du PS puisqu’il y a fort à parier qu’elle ne sera pas désignée ? Devra-t-elle céder la place à meilleur (e) qu’elle ? C’est peu probable. Enfin, que fera M. Bayrou ? Et que feront les nombreux candidats éconduits ? Accepteront-ils avec discipline la décision des lecteurs aux primaires ? C’est très peu probable.

En fait, il n’y a plus un mais de nombreux PS. Et aucun de ces nouveaux leaders ne veut abandonner l’appareil du PS pour aller fonder un autre parti où tout serait à reconstruire. C’est là tout le problème. Il faut être de son temps. A l’ époque des hypermarchés, on ne revient pas au petit commerce des petits commerçants. Voyez l’UMP…

Les commentaires sont fermés.