Les banques, les particuliers et les entreprises
C’est devenu un véritable leitmotiv, une litanie ou presque : les banques ne font pas leur travail. En ces temps de crise grave, elles y regardent à deux fois avant de prêter aux uns ou aux autres. En soi, ce ne serait pas grave, n’étaient les conséquences qui découlent de cette frilosité et de ce refus de prendre le moindre risque : des faillites en cascade, une stagnation de la consommation, le tout accompagné d’un malaise, d’un mécontentement général.
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Les banques, les particuliers et les entreprises
C’est devenu un véritable leitmotiv, une litanie ou presque : les banques ne font pas leur travail. En ces temps de crise grave, elles y regardent à deux fois avant de prêter aux uns ou aux autres. En soi, ce ne serait pas grave, n’étaient les conséquences qui découlent de cette frilosité et de ce refus de prendre le moindre risque : des faillites en cascade, une stagnation de la consommation, le tout accompagné d’un malaise, d’un mécontentement général.
Comment y rémédier ? Par la confiance. Mais, voilà, celle-ci ne se décrète et les banques, même sauvées par de l’argent public, refusent de prendre des risques. On ne compte plus les cas où leur refuse menace la survie d’entreprises. L’Etat n’y peut pas grand chose, et pourtant on attend tout de lui. Ou alors faudrait-il qu’une fois de plus, il se porte garant auprès des banques afin que celles-ci fassent enfin leur travail ?
Comme on le rappelait dans un précédent billet, le étier de banquier est absolument honorable et représente un maillon indispensable dans l’économie de marché. Mais le système libéral est un système où l’on prend des risques. Alors, pourquoi cette frilosité, d’autant que c’est de l’argent public qui a permis de renflouer des établissements bancaires partout dans le monde ?
Il faut se ressaisir. Il est encore temps. Après, les conséquences pourraient être catastrophiques.