Le cas gilad schalit…
Libéré, pas libéré ? Bientôt ou jamais ? Qui croire ? Un débat fait rage en Israël où les gens se demandent s’il convient de faire du cas Schalit une affaire de portée nationale : doit-on tout faire, tout consentir pour libérer un seul soldat ? Si oui, n’est ce pas un encouragement aux terroristes qui sauront pour la prochaine fois la recette à utiliser pour obtenir ce qu’ils veulent ?
Tels sont les termes du débat en cours. Les personnalités les plus diverses mais aussi les plus illustres se sont exprimées pour rappeler que le contrat moral qui lie Tsahal aux familles qui lui confient leurs enfants est toujours valide : l’armée doit, autant que possible, ramener les enfants que les familles lui confient pour la défense du pays. Faut-il renoncer à ce principe sacro-saint ? Ce serait faillir à l’éthique juive multi séculaire du rachat des prisonniers et des otages entre les mains de l’ennemi. Il est douteux qu’Israël s’y résolve.
En revanche, on entend dire que Tsahal réfléchit à une nouvelle doctrine qui couperait l’herbe sous les pieds des kidnappeurs présents, passés et à venir… Comment ? On se le demande, mais ce qui mettrait un terme à tout cela, c’est évidemment la paix.