Simone Veil à l’acéadémie Française…
En écrivant ce billet ce matin et en voyant ce véritable festival Simone VEIL à la radio et à la télévision, j’ai pensé à une notion de la kabbale lourianique, celle qui a fleuri à Safed au cours du XVIe siècle, la notion de tikkoun, la restauration de l’harmonie cosmique.
Cela tient, je veux dire cette association d’idées, à une toute petite chose mais qui a une grande valeur symbolique : sur cette épée d’académicienne, Madame VEIL a fait graver son numéro de déportée. C’est en quelque sorte, la violence, la discrimination, la honte, le racisme qui se trouvent battus par la paix, l’amour et l’harmonie. Certes, cela n’effacera pas le souvenir de millions et de millions de morts, ni même la simple souffrance de la surface de la terre. Mais cela montre que force reste au droit.
Simone VEIL sous la Coupole, c’est aussi l’échec d’une certaine France maurrassienne, antisémite et frileuse. En fait, plus que jamais, le monde doit poursuivre, contre vents et marées, sur la voie de l’éthique.