François FILLON, une belle leçon de moralité politique
Je consacre mon blog ce matin à un phénomène assez rare, voire rarissime : la loyauté et la fidélité en politique. Le Premier Ministre de la France, M. François Fillon, a réitéré hier devant le Sénat, avec la dignité et la solennité qui s’imposaient, sa fidélité au président de la République, démentant ainsi, de la manière la plus formelle, je ne sais quels graves désaccords entre lui-même et le chef de l’Etat.
Nous ne sommes pas des naïfs, il y a et il y aura toujours de petites frictions ou grincements de dents entre les deux têtes de l’exécutif, mais M. François Fillon fait preuve, à cet égard, d’une loyauté et d’une fidélité à toute épreuve. Ce n’est pas lui qui a fait la constitution de la Ve République laquelle instaure des relations plutôt ambiguës entre les deux têtes de l’exécutif…
Pourtant, le tempérament de ces deux hommes est nettement différent : l’un est plutôt rapide et parfois un peu emporté (révérence gardée, bien sûr), l’autre fait preuve d’un calme presque olympien, voire même d’un véritable phlegme britannique. Et je me demande où il a bien pu aller le chercher, lui dont le fief est dans la Sarthe…
Ce qui est absolument exceptionnel dans le cas du premier Ministre, c’est qu’il a su s’imposer sans effort apparent : régulièrement, la presse (qui doit rendre grâce au ciel d’avoir sous la main ou sous la plume un tel sujet) pronostique régulièrement son départ, son énervement, son remplacement, ses états d’âme etc… Mais lui, est toujours là. Et les choses se passent plutôt bien.
J’ai toujours pensé que dans l’existence, c’est la conduite éthique qui compte et détermine tout le reste. François Fillon dément des vérités tristement enracinées dans le milieu des élus selon lesquelles il n y aurait pas d’amitié en politique. Mais qui peut vivre et travailler sereinement , en ayant autour de lui des gens de peu et prêts à tout pour prendre la place ?
Mes lecteurs de la Tribune de Genève et d’ailleurs ricaneront probablement en lisant cette note matinale, inspirée par le passage à la télévision du Premier Ministre au Sénat ; ils auraient bien tort de le faire. Car par son attitude stoïque (parfois, il faut bien le reconnaître) François Fillon démontre qu’il n y a de vertu que lorsqu’il y a tentation…
Puissent les hommes politiques d’ici et d’ailleurs s’inspirer d’un si haut exemple !
MRH
(Blog de ce matin dans la Tribune de Genève : Vu de la place Victor Hugo (mrhayoun.blog.tdg.ch
Pourtant, le tempérament de ces deux hommes est nettement différent : l’un est plutôt rapide et parfois un peu emporté (révérence gardée, bien sûr), l’autre fait preuve d’un calme presque olympien, voire même d’un véritable phlegme britannique. Et je me demande où il a bien pu aller le chercher, lui dont le fief est dans la Sarthe…
Ce qui est absolument exceptionnel dans le cas du premier Ministre, c’est qu’il a su s’imposer sans effort apparent : régulièrement, la presse (qui doit rendre grâce au ciel d’avoir sous la main ou sous la plume un tel sujet) pronostique régulièrement son départ, son énervement, son remplacement, ses états d’âme etc… Mais lui, est toujours là. Et les choses se passent plutôt bien.
J’ai toujours pensé que dans l’existence, c’est la conduite éthique qui compte et détermine tout le reste. François Fillon dément des vérités tristement enracinées dans le milieu des élus selon lesquelles il n y aurait pas d’amitié en politique. Mais qui peut vivre et travailler sereinement , en ayant autour de lui des gens de peu et prêts à tout pour prendre la place ?
Mes lecteurs de la Tribune de Genève et d’ailleurs ricaneront probablement en lisant cette note matinale, inspirée par le passage à la télévision du Premier Ministre au Sénat ; ils auraient bien tort de le faire. Car par son attitude stoïque (parfois, il faut bien le reconnaître) François Fillon démontre qu’il n y a de vertu que lorsqu’il y a tentation…
Puissent les hommes politiques d’ici et d’ailleurs s’inspirer d’un si haut exemple !