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La rumeur : les méfaits de l’internet et de la blogosphère…

La rumeur : les méfaits de l’internet et de la blogosphère…

Quand on veut dénoncer une rumeur particulièrement malveillante, comme toutes les rumeurs, il faut en parler de manière allusive afin de ne pas accroître les nuisances qui accablent les victimes. On voit bien à quoi je fais allusion, mais je m’exprimerai donc à mots couverts, en ayant au préalable, assuré le couple en question de ma très respectueuse sympathie.

Qu’est-ce qu’une rumeur ? C’est une fausse nouvelle, un bruit qui se répand on ne sait pas très bien comment mais qui a forcément une origine. Je donnerai un exemple tiré d’un monument littéraire parmi les plus anciens : le livre de Job, s’interrogeant sur l’origine de quelque chose dit textuellement :… car l’argent a bien une provenance. L’idée est qu’en remontant la piste, on finira par découvrir le fin mot de l’histoire, ou comme on le dit, le pot aux roses.

Plus proche de nous : les moins jeunes d’entre vous se souviennent encore de ce qui fut nommé la rumeur d’Orléans. On avait orchestré contre des commerçants d’une certaine origine ethnique et religieuse une accusation –absolument infondée- de traite des blanches… On avait dit que certaines femmes qui entraient dans des salons d’essayage pour passer des robes ou d’autres vêtements, n’en ressortaient jamais et qu’elles étaient envoyés vers de lointains pays pour alimenter une imaginaire traite des blanches… Vous vous rendez compte ? Une enquête fut diligentée mais ses résultats furent particulièrement maigres…

La rumeur qui a défrayé la chronique ces dernières semaines est autrement plus grave : ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’on tente de s’en prendre à la vie privée d’un homme, d’un couple, afin de l’affaiblir politiquement. C’est, à n’en pas douter, une tentative de déstabilisation qui déshonore ses auteurs.

Nous disons que c’est grave car les tensions politiques sont devenues si aiguës que l’on tente de faire flèche de tout bois. Ce matin encore, aux informations, en ce lundi de Pâques, une télévision privée signalait que les services des renseignements avaient été chargés d’enquêter et que les résultats de leurs investigations se concentraient autour d’une personnalité politique… laquelle nie de toutes ses forces toute implication !

Ce climat est particulièrement détestable. La haine des luttes partisanes n’a jamais été aussi forte. Il faut retrouver un peu de sérénité. Une expression répétée maintes fois par des journalistes (pas les meilleurs, pas les plus expérimentés, hélas !) parlait de l’extrême brutalité de certaines mesures… Vous rendez vous compte : la brutalité… Voulant dire, par là, qu’il ne faut pas s’étonner que des opposants (pas tous) peu scrupuleux s’en prennent à ce qu’il a plus secret, de plus inviolable, la vie privée des gens.

Mais j’en viens à mon point de départ : la rumeur serait née dans la blogosphère et de là aurait été reprise par des relais peu scrupuleux qui, même en n’agissant pas intentionnellement, ont tout de même causé du tort à des êtres humains.

Que l’on me comprenne bien : la blogosphère est aussi cruciale que la révolution post-technologique ; il n’est pas question de la limiter de quelque façon que ce soit. Mais il faut aussi une «blogo-éthique» car lorsque quelqu’un publie une note, celle-ci reste.

Je souhaite vraiment que de telles pratiques cessent, j’assure les victimes de cette rumeur de ma très déférente et très respectueuse sympathie et espère que de telles pratiques appartiendront désormais au passé.

En fait, ce lundi de Pâques, avant-veille de la fin de la fête de Pessah, je voulais parler de l’émission sur BFM TV où Jean-Jacques Bourdin recevait deux grands chefs de cuisine, Ghislaine Arabian et Christian Constant… Très alléchant ! Une autre fois

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