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que diront les historiens dans cinquante ans de cette paralysie du ciel ?

que diront les historiens dans cinquante ans de cette paralysie du ciel ?

Si Aristote, le plus célèbre de tous les stagirites (la ville de Stagire où il naquit) était notre contemporains, qu’aurait-il dit de notre émoi après le nuage de cendres, lui qui se permet d’écrire des livres portant des titres peu modestes que la physique, la métaphysique, les Météorologiques, de l’âme, l’éthique à Nicomaque, l’éthique à Eudème et tant d’autres choses ? Oui, qu’aurait-il dit de notre impuissance face à un dérèglement climatique, puisque l’entrée en activité d’un volcan n’est, au fond, qu’une chose des plus naturelles ?

Connaissait-il le principe de précaution, probablement pas, lui qui disait calmement que la différence entre un esclave et un outil, tient au fait que le premier est doté de l’usage de la parole alors que l’autre ne l’est pas…

Plus sérieusement, à présent, que diront les historiens dans cinquante ans, en 2060, par exemple, alors que la plupart d’entre nous auront rejoint une éternité plus que méritée pour disparaître dans un immuable repos ? Ils diront que nos sociétés paralysées par la peur et refusaient de prendre le moindre risque. Or, c’est justement ce qu’ont fait les courageux pilotes d’Air France, de KLM et de la Lufthansa qui ont pris l’air, tous seuls, sans passagers, afin de réaliser ces fameux vols tests.

La question qui se pose à nous tous est la suivante : peut-on vivre dans un monde sans risque, avec une assurance tous risques, faire des guerres sans morts (tant qu’il y aura hélas des guerres !). Bien sûr que non !

Aujourd’hui, les gouvernements ont peur de faire le moindre faux pas ; de peut de lire après les éditoriaux des journaux qui précipiteront leur chute.

Est-ce cela gouverner ? Lorsque Churchill eut vent des velléités de négociations souhaitées par des dignitaires inquiets de ka fin prochaine du IIIe Reich, il refusa obstinément de les recevoir, exigeant une capitulation sans conditions et une défaite à plate couture de l’Allemagne nazie.

Pour courageuse et héroïque qu’elle fût, cette attitude intransigeante entraîna des dizaines de milliers de morts, des destructions et des bombardements incessants tant sur l’Allemagne que sur l’Angleterre…

Avait-il raison ? Avait-il tort ? Je l’ignore. Ce que je sais, en revanche, c’est que cet homme avait l’étoffe d’un homme d’Etat.

Ce qui l’empêcha pas de perdre les élections et ce fut son rival plus heureux qui alla signer à sa place les documents de fin de la guerre à Potsdam… Les peuples sont si oublieux et si peu reconnaissants.

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