le problème de l’eau au proche orient…
La région, déjà connue pour ses problèmes, n’avait vraiment pas besoin de cela : le partage des eaux entre différents pays : l’Egypte, le Soudan, l’Ethiopie, la Syrie, la Turquie, la Jordanie et Israël. Et j’oubliais ceux qu’il ne faut surtout pas oublier, les Palestiniens . DE quoi s’agit-il ? Tout simplement de l’eau à boire, de l’eau pour faire pousser la végétation et pour se laver. Or, les nations sont parties en guerre pour moins que cela.
Les pays les plus menacés par une éventuelle pénurie sont au nombre de trois, cités par ordre de gravité : la Jordanie, la Syrie et Israël.
La Jordanie n’a en réalité que le Jourdain et 80% de son territoire est désertique, c’est dire combien elle a besoin d’avoir un approvisionnement assuré en eau. La Syrie vient de subir deux années de sècheresse consécutives et se trouve privée des riches réserves d’eau du Banias et du Golan. Ce pays est, certes, dans une situation délicate mais joue parfois avec le feu. On peut comprendre qu’il ne s’accommode guère de la situation sur son territoire : si l’artillerie à longue portée israélienne se positionnait, la capitale Damas n’est qu’à 40 km des canons. Je dis immédiatement que j’espère du fond du cœur qu’on n’en arrivera jamais là. Mais voilà les Syriens viennent de recevoir une sévère mise en garde des Américains qui ont prouvé, photos à l’appui, qu’ils essayaient de livrer des scuds au Hezbollah libanais.
C’est un casus belli caractérisé. Mais que faut-il donc faire pour que ce pays adopte enfin une politique droite et pacifique ? D’un côté, l’Iran avec lequel il entretient des relations étroites alors que le régime des Mollahs est au banc des nations. De l’autre, ce pauvre Liban que la Syrie n’a cessé de tourmenter trente années durant ! Et maintenant, les Syriens tentent de réchauffer le foyer libanais en soufflant sur les braises. Ils s’imaginent que les Israëliens vont de nouveau s’en prendre aux Chiites libanais : ils se trompent : évidemment ils réduiront au silence et neutraliseront les sources de feu d’où qu’elles viennent mais ils s’occuperont prioritairement des forunisseurs d’armes.
N’oublions pas la mise en garde d’il y a quelque semaines par le ministre Liebermann qui n’est pas vraiment un tendre : en cas de déflagration, il prédisait non seulment une écrasante défaite à la Syrie mais la déroute pure et simple de la famille régnante…
Pauvre Proche Orient où ne prévaut aucune logique. Alors que l’ond evrait s’oocuper de l’eau et de la vie, les nuages s’amoncellent.
En hébreu, les termes eau et vie sont très proches et se disent toujours au pluriel : Mayim et Hayyim. Et ils disent même, mayim zé hayyim : l’eau, c’est la vie.
Espérons que tout ce petit monde s’inspire de ce si haut exemple.