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La loi contre la burka

La loi contre la burka

On se demande parfois à quelle époque nous vivons : que des gens, heureusement minoritaire, tentent en l’an 2010 de l’ère chrétienne, d’enfermer une bonne partie de l’humanité derrière des grillages ou des barreaux, même d’étoffe, est absolument inimaginable. Qu’ils essaient, pour ce faire, d’utiliser toutes les ressources de la démocratie, est irréel. Qu’en outre, ils trouvent dans certains milieux de l’opposition de gauche, un renfort plutôt inespéré, est littéralement hallucinant.

Mais ce qui l’est encore plus, c’est l’inaptitude des spécialistes, des dirigeants et de l’élite politique du pays à trouver les bonnes réponses, les arguments qui conviennent pour imposer la loi et faire triompher le droit des gens.

Hier soir, retour de Genève, j’ai écouté à la radio une partie de la conférence de presse (sic) de la personne par laquelle le scandale arrive, pour reprendre une expression toute faite. Cette personne affirmait avec l’aplomb qu’on lui connaît, qu’il a des maîtresses (vous entendez : des maîtresses) que la loi ne l’interdit guère, et surtout pas (ajouta-t-il) dans un pays comme la France… Il concluait même devant des journalistes interloqués (plutôt mal inspirés d’être venus à cette occasion) que sa religion à lui n’interdisait pas un tel mode de vie, etc… Voilà un petit commerçant qui se fait spécialiste du droit de la famille !

Ce qui frappe aussi, c’est le silence étonnant des autorités compétentes de sa confession qui observent un mutisme déroutant : que pensent-elles ces autorités des agissements de gens qui mettent n danger les chances d’intégration de milliers de gens (bien plus, peut-être) qui ne demandent qu’à vivre en paix avec leur environnement, en étant fidèles à leurs traditions religieuses, lesquelles ne sont pas rétrogrades ni moyenâgeuses…

On s’interroge sur l’avenir. Vous savez, ce sont des chrétiens libanais et orientaux qui ont créé en langue arabe le mot laïcité : alamaniya qui existe aussi dans une vocalisation légèrement différentes… Quant aux termes droits de l’homme en arabe, il circule depuis peu : houqouq al insane…

Ces vocables resteront-ils lettre morte ou vide de sens ? Il est temps que les forces du progrès et de la raison reprennent le dessous. Dans l’intérêt de tous.

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