Le téléfilm sur Carlos, le terroriste international détenu en France…
Hier soir, j’ai regardé le dernier épisode dy film CARLOS (le tristement célèbre terroriste vénézuélien à la solde d’Etats arabes qui n’hésitaient pas jadis à organiser un terrorisme d’Etat. Ces Etats sont d’ailleurs nommément cités dans les trois épisodes du film : Syrie, Libye, Irak et Soudan.
Le film est tourné mais il ne s’agit d’un documentaire mais d’une série sur Carlos, inspirée de faits réels. On voit défiler devant nous un véritable psychopathe, assoiffé de sang, alcoolique, porté sur le sexe et n’hésitant même pas à racoler des prostituées de Berlin est qui sont généralement des espionnes de la Stasi…
On dit que le film n’a guère plu au principal intéressé qui purge une peine de prison à vie dans un centre pénitentiaire français. Mais l’implication de Carlos aux côtés des terroristes arabes demeure, cependant, inexpliquée. On ne comprend pas vraiment comment ce vénézuélien, issu de la petite bourgeoisie locale, a pu s’investir corps et âmes dans le combat contre l’impérialisme (c’est sa formule préférée qui revient comme un Leitmotiv dans l’interview qu’il offre à un journal arabe de Beyrouth (Al-Watan al-Arabi)… Il prétend que déjà ses parents étaient habités par la même passion… Est-ce vrai ?
Le film met aussi en avant la nébuleuse terroriste internationale, notamment les ramifications avec des membres de la RAF qui terrorisaient l’Allemagne Fédérale au cours des années 70.
Le dernier épisode est particulèrement frappant car on y voit bien l’étiolement du groupe dont la chute du mur de Berlin signe l’arrêt de mort : même la Syrie de la famille El-Assad et la Libye de Khaddafi n’en veulent plus. Restent le Yemen et le Soudan. Mais même dans ce dernier pays, le cheikh Al-Tourabi comprend vite que Carlos est un invité gênant et donc indésirable. Il organise un enlèvement de Carlos et sa livraison aux autorités françaises qui l’emprsionnent, le font juger et condamner pour (au moins) deux assassinats d’agents de la DST.
Force est restée au droit.