L’avenir de nos retraites…
La présentation ce marin par M. Erice Woerth de la réforme des cotisations et de la durée des années de travail avant d’accéder à une retraite à taux plein a suscité en moi une quantité de réflexions désabusées. J’ai repensé à la phrase prêtée à l’empereur romain qui eut à mener la guerre des Gaules : Ils sont fous, ces Gaulois…
Et, en effet, j’ai patiemment pris connaissance du discours du ministre du travail ce matin et aussi des réactions de l‘opposition ainsi que des syndicats : c’est toujours la même chose ! Rien n’est bon, à leurs yeux, dans ce que propose ou fait le gouvernement. Pourtant, il faut bien faire quelque chose pour redresser les finances publiques. Ah, si les Français avaient une mentalité germanique, nous n‘en serions pas là. Il y a quelques jours, la Chancelière allemande annonçait un vaste plan d’économies. Et je suis sûr qu’il sera mené à son terme. Il y a quelques années, nos voisins d’outre-Rhin annonçaient une réforme radicale de l’assurance maladie et chômage. Elle fut menée jusqu’à son terme.
En gros, la réforme française est nettement plus modeste : on repousse graduellement de 4 mois par ans le départ à la retraité à partir de juillet 2011, la fonction publique est mise à contribution au même taux que le secteur privé, la pénibilité est prise en compte mais selon des critères renforcés, les hauts revenus seront plus taxés comme les revenus dits du capitale, des dividendes d’actionnaires, etc. Nombre de niches fiscales seront revues pour participer à l’effort collectif.
En fait, il redonner aux gens le goût du travail, mais il faut aussi rééquilibrer au plan éthique : demander à tous un effort proportionnel à leurs possibilités. Il me semble que c’est ce que fait le gouvernement. Il est périlleux d’accabler d’impôts ceux que l’on considère plus à l’aise. On doit stimuler l’économie et donner aux gens le goût d’entreprendre.