Soirée dans la brasserie Itzig ha gadol
Sur le coup des vingt heures trente, nous décidons de partir à Tel Avib dîner chez Itizg ha gadol, sorte de brasserie ressemblant à la brasserie Flo à Paris, mais dans style oriental. A l'israélienne, quoi.
Joathan venait de rentrer de PAris et il n'était pas fatigué pour nous mener rondement vers le lieu désiré. Au sortir du véhicule, un ent chaud, une véritable étuve nous surprend. NOus faisons quelques mètres à pied et voila que devant le restaurant se forme une petite file d'attente. Par bonheur, ceux qui sortent plus nombreux que ceux qui attendent d'entrer. Le gardien annonce trois et l'on conduit à notre table. Je parle hébreu avec le serveur arabe israélien pour lire: comme d'habitude, on choisira le plat principal après...
Et c'est l'avalanche: un autre serveur apporte deux énorme petot, une sorte de pain cuit sans mie et près d'une vingtaine de raviers avec des hors d'oeuvre: aubegines, carottes, pommes de terre, piment et poivrons, aubergines, bref une orgie de plats.
Comme le dit le dicton l'appétit vient en mangeant: on commande d'escellentes bières à la pression (ce que je ne fais jamais) et des grillades
Je jette un coup d'oil autour de moi: quelques rares tables d'Israéliens, une multitude Français à tel point que le restaurant a décidé de faire imprimer une carte dans notre langue, ce qui ne fut pas le cas l'année dernière. Nous prenons des brochettes de viande hachée, des keftas (en arabe). Les gens ont l'air détendu, les tables sont couvertes de victuailles, bref tout le monde semble heureux, d'autant, demain, c'est vendredi et le chabbat se prépare.
Je suis frappé par la joie de vivre des Israéliens qui jouissent de chaque instant. Quelques heures auparvant, j'eux une conversation avec Houmi l'électricien à qui je devais régler une facture pour le climatisuer. (Je me permets d'ajouter qu'hier je fis presque un malaise en rentrant de la mer tant il faisait chaud). ET ce même Houmy m'avait dit que la tension nerveuses que j'attribuais aux gens était imaginaire.
Durant le chemin du retour, nous avons écouté à la radio le chanteur connu Eyal Golan chanter celqui qui croit n'a peur de rien (mi shé maamin lo mefahéd. Belle chanson qui fait vibrer le coeur des gens ici, surtot lorsqu'il crie que le peuple d'Israël ne renoncera jamais, ne sera jamais rayé de la carte (allusion à ceux de ses voisins qui veulent le faire disparaître).
Bref, quelles soirée chez Itizy ha gaol qui signifie Le Grand Jacques.
Evidemment, rien à voir avec IDI où tout est calme, les serveuses patientes et gracieuses et où tout est raffiné du début à la fin.