Les pourpamers de paix au Proche Orient
A genève où je me trouvais il y a deux jours, j'ai pu suivre en direct à la télévision les discours inauguraux de Me Clinton, du premier Ministre Netanyahou et du Présiden t Abbas. Je dois dire que les remarques introductives de la Secrétaire d'Etat ne diffusaient guère d'optimisme béat. On la sentait mal à l'iase, enfion consciente de l'extrême difficumté à réunir autour d'une même table deux hommes aussi différents et aussi opposés.
C'est que le président OBama avait lui aussi, lors d'un dîner qui eut lieu la veille, fait preuve d'un optimisme plus que mesuré. L'homlme a enfin compris qu'il ne suffisait pas de dire qu'il allait perdre patience pour que les gens se mettent au garde à vous.
Les participants ont su jouer de cette inexpérience. Si l'on en juge d'après leur décision de se revoir régulièrement et de ne pas couper les ponts, il y a lieu de penser que le Président US a dû les mettre devant leurs responsabilités. En effet, l'agitation du Hezbollah, l'agressivité du Hamas qui a perpétré deux attentats sanglants en deux jours, le communiqué vengeur de l'Iran, tirant à boulets rouges contre les pourparlers, tous ces faits incitent les régimes arabes modérés, et Abbas est un dirigeant modéré, à aller de l'avant et à comprendre qu'Israël doit en toute légitimité veiller sur sa sécurité.
Je ne crois pas, cependant, que le moratoir, le gel des contsructions tiendra. Mais je ne pense pas non plus qu'Abbas désertera la table des négociations. Il est lui même affaibli, son mandat a expiré depuis quelque temps déjà, mais les régilmes arabes pro américains l'aident et lui confèrent une certaine légitimité.
Que va t il se passer dans quinze jours, où nous serons entre rosh ha shana et yom kippour? Nous serons dans les fameux dix jours de péitnece? Est ce que les hommes seront enfin touuchés par la Graâce, ainsi que je le souhaitais dans un précédent billet? Je veux bien le croire et l'espérer. Mais rien n'est moins sûr.