Soukkot, la fête des cabanes ou des tabernacles
Ce soir, c’est le deuxième soir de la fête de soukkot. C’est un épisode qui s’en réfère à la sortie d’Egypte et à la traversée d du désert, au cours de laquelle D- fit séjourner le peuple d’Israël dans des cabanes pour les abriter des intempéries. Depuis cette époque, la religion a institué la fête des cabanes qui symbolise la fragilité de l’existence humaine, et par dessus tout celle du peuple juif, attaqué de toutes parts et menacé d’extermination.
Pendant toute la durée de cette fête, le peuple d’Israël quitte les belles maisons construites en dur pour se replier dans des cabanes avec pour seule protection du feuillage, comme dans le désert… Magnifique symbole d’un peuple qui sait que tout est grâce, octroyé par une divine ^rovidence qui confie tout à d’humaines mains…
La symbolique de soukkout est incarnée par le bouquet festif, sorte de bouquet qui regroupe une tige de palmier, u myrte, des feuilles de saule et un cédrat. Intrigué par ce curieux mélange, la tradition juive a, comme d’habitude, opté pour une explication éthique, ce dont nous la félicitons, même si cela ne correspond pas nécessairement à l’intention originelle, que personne ne peut plus retrouver.
Ce bouquet festif symboliserait les différentes catégories de la société juive : dans le bouquet, il y a un fruit qui a une saveur, des feuilles qui ne sont ni comestibles ni odorant et une autre feuille qui est parfumée mais n’est pas comestible. Et bien sûr, quelque chose qui n’est rien, absolument. Le bouquet les rassemble et les unit, il en fait un peuple, le peuple d’Israël qui est appelé à faire preuve de solidarité entre tous ses membres, même ceux qui ne valent rien…
J’aime cette explication éthique car elle reflète l’obsession du peuple d’Israël dans l’histoire : fuir le mal et rechercher le bien.