israël, le président Obama et la Palestine
Le président Obama a créé la surprise hier à New York en parianr sur la naissance, en un an, d’un Etat palestinien. La presse américaine réagit ce matin avec un scepticisme prononcé. Cela fait des années, que dis je ? des décennies que tous les présidents américains qui se sont succédé ont tout fait pour mettre un peu d’ordre au proche Orient et nul n’ay est parvenu.
Quand on sait que dans deux jours, le moratoire expire, on s’interroge. Le gouvernement de B. Netanyahou tomera s’il ne respecte sa promesse, les partis membres de sa coalition quitteront immédiatement son gouvernement s’ils tergiversait sur ce point nodal : construire à Jérusalem et autour de Jérusalem.
D’un autre côté, il faudra bien, un jour, mettre un terme à ce conflit sanglant qui perdure. Mais comment ?
Quel compromis pourrait on trouver ? Mais l’espace d’un prescrit par M. Obama paraît très irréaliste. Comment faire pour régler le tracé des frontières ? Pour un éventuel échange d e territoires ? Pour préciser le satut des Arabes d’Israël, qui se disent, dans leur écrasante majorité, des «Palestiniens de l’intérieur» ? Et surtout comment neutraliser le Hamas ou , au moins, l’empêcher de nuire ?
J’espère que cette déclaration de M. Obama n’est pas un artifice pour remonter dans les sondages et limites les dégâts des élections de mi mandat qui s’annoncent catastrophiques pour les Démocrates..
Une hirondelle ne fait pas le printemps, et une déclaration ne suscitera pas la paix.
Mais qui sait ? Attendons et espérons