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Philosopher quand on est encore un enfant, apprendre à réfléchir

Philosopher quand on est encore un enfant, apprendre à réfléchir

 

Luc Chatel va peut-être entrer dans le livre des records ou même égaler Jules Ferry, notre icône nationale dans l’éducation et la culture. Il envisage d’introduire l’enseignement de la philosophie bien avant la classe terminale. On a vu à la télévision des enfants âgés de trois ans parler de la philosophe, en répétant avec application ce que leur maîtresse leur avait dit : cela aide à réfléchir.

Oui, réfléchir ! Toute éducation politique des habitants d’un pays repose sur la capacité à réfléchir, à bien choisir, à bien s’orienter. Si donc, les enfants sont sensibilisés dès leur plus jeune âge à ces notions, ce serait une grande victoire.

Je suis heureux de voir que cette initiative restreint considérablement la fameuse phrase de Michel e Montaigne, philosopher, c’est apprendre à mourir ! Cetes, toute aventure humaine s’achève dans un grand trou noir, mais philosopher c’est s’éclairer de ses lumières dans sa propre vie. C’est prévoir, se restreindre, calculer, savoir les limites de l’intellect humain, tenir compte des servitudes et des grandeurs de l’âme.

Et si on va vraiment au bout de ce qui est prévu, eh bien ce sera la grande revanche de Platon et d’Aristote sur Karl Marx.

La philosophie, le retour, pourrait-on dire !

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