Le froid, les intempéries, la neige
Que dire ca matin du fond de la Normandie enneigée d’où plus personne ne peut sortir tant le froid et le mauvais temps sont maîtres de notre temps ? Une véritable réminiscence de la Jéricho biblique d’où personne ne sortait plus ni ne pouvait rentrer.
J’ai appelé Paris, des membres de la famille sont coincés chez d’autres amis : ils ne peuvent pas prendre leur voiture pour se rendre chez eux. Ils sont condamnés à rester sur place : lundi, peut-etre, pourront-ils bouger et enfin reprendre le cours normal de leur vie.
La semaine dernière, on a vu à la télévision française le fameux livre de Tolstoï, Guerre et paix. Et on a vu la grande armée de Napoléon absolument décimée par le froid et la neige. Sur les centaines de milliers de soldats engagés, seuls une quarantaine de milliers est revenue à Paris. Qulle catastrophe ! CE n’est pas l’armée russe qui a vaincu l’Empereur, mais le mauvais temps. Cela fait penser à d’autres cas où c’est le temps, la nature aveugle et non la force des hommes qui a déterminé le résultat. La même mésaventure est arrivée à l’armée de von Paulus, le général allemand qui dut se rendre malgré les éructations d’Hitler, car ces hommes mourraient congelés. On parlait même de congélation de l’anus, les hommes étant placés dans des tranchées couvertes de neige.
On oublie parfois que l’homme peut commander à tout, sauf au temps.