Les banlieues, zone de non-droit ?
Je pense que certains d’entre vous ont pu regarder sur Canal + hier soir, à partir de 20 heures 50 le reportage sur les trafics d’armes, de drogue et de voitures volées. Incroyable, inimaginable ! Le journaliste et son cameraman ont rencontré de dangereux délinquants qui, dans la vie civile, mènent une paisible vie de famille, font la cuisine le dimanche pour leurs enfants, vont les chercher à l’école, lordqu’ils ne jouent pas aux go faster sur l’autoroute menant de Seine Saint Denis à la Hollande… Quand on finit de voir ce reportage saisissant à tout point de vue, on se demande vraiment : mais que fait la police ?
Quand vous voyez une foule de nos gendarmes renoncer à suivre avec leur véhicule de service un bolide roulant à 310 km/h, quelles pensées peuvent traverser notre esprit, l’esprit d’honnêtes gens s’acquittant de leurs impôts… Face à des délinquants de Seine Saint Denis (ne demandez pas de quelle origine ils sont) qui reconnaissent gagnger plus de 150.000 € par mois et qui font le voyage d’Amsterdam au moins deux fois par mois pour ramener des kg de haschich et d’héroïne…
Mais comment est-ce possible ? personne dans les guérites aux frontières intra européennes depuis les accords de Schengen… On passe comme on veut avec tout qu’on veut.
Le plus incroyable est ce trafiquant d’armes qui vous vend autant de kalachnikov que vous voulez, du C4, puissant explosif militaire d’origine russe, des ouzis israéliens, toutes sortes d’armes de guerre qui, désormais, sont disponibles en banlieues, selon le journaliste. Absolument incroyable !
Et dans une forêt retirée, on a eu droit à une démonstration de la puissance destructrice de ce C4, couramment utilisé pour attaquer des DAB (distributeurs automatiques de billets). Les délinquants enfouissent dans ces lieux discrets leurs armes, tout droit venues des Balkans.
On peut s’interroger sur les motivations de ces gens, issus de migrants non intégrés dans la société française contemporaine… Mais ce n’est pas là l’essentiel. Je pense surtout aux gens honnêtes habitant dans ces cités et qui ne manqueront d’accorder leurs suffrages à un parti d’extrême droite bien connu. Ont-ils tort ? Ont-ils raison ?
Les banlieues ne doivent pas devenir des zones de non-droit, des havres de la délinquance. Et surtout il faut mieux équiper les policiers qui ne feront pas le poids devant de tels bandits.
Et peut-être aussi revoir la politique de l’immigration et de l’insertion. Il faut d’abord intégrer les gens déjà sur place. L’immigration doit être choisie, pas subie.