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LAURENT BLANC, RETOUR SUR L’AFFAIRE DES «QUOTAS

LAURENT BLANC, RETOUR SUR L’AFFAIRE DES «QUOTAS«

L’affaire ou ce qui s’en donnait l’apparence s’est bien terminée, Laurent Blanc a été blanchi de toute accusation, lavé de tout soupçon. En réalité, on n’aurait jamais dû publier, sans explication préalable, un simple débat dans une commission de travail où des mots à usage strictement interne ont été employé sans jamais avoir été repris dans un texte officiel pouvant accréditer l’accusation ou même le soupçon de racisme ou de ségrégation. En revanche, la personne qui s’est permis d’enregistrer la discussion devrait rendre des comptes, même si cette même personne jure ses grands dieux qu’elle n’est pour rien dans la transmission à Médiapart ni dans la diffusion de ce pseudo document. Mais ce n’est pas là l’essentiel. Ce qui compte dans cette affaire qui n’en est pas une, c’est ce qu’elle révèle. Et j’ai d’ailleurs déjà eu l’occasion d’effleurer le sujet. J’y reviens aujourd’hui puisque Laurent Blanc n’est plus en cause et qu’il ne sera pas inquiété même si certaines associations prétendent le contraire. Au fond, chacun a le droit d’ester en justice…
Le flux migratoire de populations non européennes et n’émanant pas de la culture judéo-chrétienne a suscité plus que des débats, voire un solide soupçon, sur la possibilité de les intégrer à la socio-culture française. Qu’on en soit venu, même sans aspect normatif, à envisager que le public français s’interrogerait sur la réelle appartenance nationale de certains joueurs non européens trahit de manière criante l’émergence d’une suspicion, voire d’un rejet. Pourquoi la société française, l’opinion française, généralement tolérantes et généreuses, ont-elles soudain changé ? Et d’abord, est ce que cette mutation a vraiment été soudaine ?
En fait, depuis 1998, des voix, toujours les mêmes s’étaient élevées pour dénoncer une équipe de foot ball cosmopolite qu’on avait du mal à identifier à une formation nationale. Mesurez l’évolution en moins de quinze ans ! Ce ,’est plus la même France et Marine Le Pen est passée par là. Je ne pense aps qu’il faille s’en prendre à elle ou à son parti politique, mais plutôt à l’équation de l’intégration à la française. On ne devrait pas recevoir les gens de cette manière, sans discernement ni application sérieuse à les intégrer correctement. En les regroupant dans de vastes banlieues ghettos à la lisière des grandes villes…
Un tel traitement provoque chez ces personnes des sentiments mêlés, pour ne pas dire plus, et donnent lieu à des débordements. Les Français n’ont pas pardonné qu’on ait sifflé la Marseillaise, caillassé un Premier Ministre en exercice et provoqué la promulgation de l’état d’urgence…
La meilleure façon de procéder à une intégration harmonieuse, si tant qu’elle soit encore à l’ordre du jour, c’est de stopper ce type d’immigration pendant un certain nombre d’années, le temps nécessaire d’intégrer ceux qui se pressent au seuil de la société française. Mais là aussi, il ne faut pas se tromper d’adresse : des deux côtés il y a des droits mais aussi des devoirs. Quand on vient chez les gens, on doit se soumettre aux lois et rester à sa place.
Ceux qui disent ou écrivent le contraire se trompent et trompent ceux qu’ils font semblant de défendre.
Je le répète, cette affaire des quotas est un signal d’alarme. Pour tous.

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