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Barack OBAMA recule et revient sur ses déclarations devant l’AIPAC

Barack OBAMA recule et revient sur ses déclarations devant l’AIPAC

 

Je n’ai pas été excessivement surpris, hier en fin d’après midi , en écoutant en direct sur al-Arabiya le discours d’Obama devant l’AIPAC : le président US a recilé en faisant l’exégèse de ses propres paroles devant Benjamin Netanyahou. On est vraiment rentré dans la campagne électorale US : le retour aux frontières de 1967 n’était qu’une base de discussion, ce n’éait pas un objectif, le Hamas est sérieusement invité à changer de charte et à libérer le jeune soldat Gilad Schalit. Tsahal est assuré de toujours bénéficier de l’aide stratégique de l’armée américaine. Bref, Obama a été entièrement recadré par les caciques du parti démocrate, inquiets des commentaires désastreux de Netanyahou devant les lobbys pro israéliens. C’est clair ; aucun candidat ne peut gagner les élections présidentielles avec un programme anti israélien. Et M. Obama ne fait pas exception à la règle. J’ai été étonné de la durée de ce plaidoyer d’Obama qui se justifiait. Et ce qui était encore plus frappant, c’était que je l’écoutais en arabe sur fond sonore en anglais.

Cela ne m’a pas réjoui outre mesure, ni convaincu des qualités diplomatiques de l’actuel président US. Je me demande sir M. OBama va vraiment être le seul candidat du parti démocrate pour les prochaines élections. Il a commis trop d’erreurs, trop vite changé d’avis, comme c’est le cas dans le conflit du proche orient.

Certes, les Palestiniens ont le droit de vivre en paix dans un environnement pacifié. Mais est-ce suffisant pour obtenir un Etat. Qu’est ce qui distingue un Palestinien d’un Jordanien aujourd’hui ? Le seul problème, c’est l’intégration de cette région du monde dans un processus authentiquement démocratique. Et dans cette affaire, le problème ne se comme pas Israël, mais le Hamas et l’islamisme. Or, M. Obama n’est pas dans grand secours dans solution de ce problème.

J’en profite pour dire un mot de la révolution égyptienne et de ses dérives : ier aussi su al-Arabiya, l’actuel ministre du tourisme égyptien reconnaissait sans fioritures que la perte du tourisme égyptien depuis la révolution se montait à plus de 2 milliards de $ US. En gros, plus de 40% et cela ne va pas s’arranger sir les généraux égyptiens ne ramènent à la raison ceux qui, chez eux, prônent une réévaluation des accords avec Israël et un meilleur accueil des Palestiniens de Gaza. On se demande parfois comment les gens pensent.

Il est des réalités qu certains peuples reconnaissent plus vite que d’autres. Et là, l’Orient arabo-musulman nous réserve toujours des surprises. J’ai même entendu un blogueur égyptien dire en arabe qu’il s’agissait de choisir entre la révolution et la faillite. Voilà qui est parler.

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