L’affaire DSK : la différence entre les images et les preuves…
Que se mettrait la presse internationale sous la dent si elle n’avait pas cette sordide affaire DSK ? C’est probablement une première dans la diffusion de nouvelles pour les plus grands média du monde, et D- sait que des nouvelles, il y en a chaque jour !
Les images vues sur tous les networks US et relayées à travers le monde ont donné à DSK une (douteuse) notoriété dont il n’aurait pas même rêvé, du temps (pas si éloigné) où il était encore à la tête du FMI, auréolé de gloire, frayant avec les grands de ce monde et leur imposant aussi ses solutions, tant ses compétences en matière économique et financière était et demeure indiscutée…
Mais aujourd’hui, alors que la fièvre sécrétée par l’émotivité plutôt vive des gens, commence à retomber, on peut ses poser certaines questions : pourquoi tant de restrictions à la liberté de mouvement d’un tel homme ? Pourquoi tant de coercitions ? C’est le régime d’arrêts domiciliaires le plus contraignant qui soit ? Pourquoi ? Si on a des preuves irréfutables de son indiscutable culpabilité, alors qu’on l’enferme de suite et n’en parlons plus.
Selon toute vraisemblance, tel n’est pas le cas. L’homme a enfin trouvé un toit au-dessus de sa tête. Oh, je ne pense pas qu’il soit à plaindre, mais il était regrettable qu’un être humain soit rejeté pour ses voisins potentiels. Mais la presse s’en donne à cœur joie pour détailler les étages, les mètres carrés, les facilités, etc… Je discerne là-derrière une réaction bien franchouillarde orientée contre les élites… Les petites gens qui n’ont aucune idée de ce que présuppose la direction ou la gestion d’un pays vont encore dire : tous pourris…
DSK est apparu détendu, revigoré, sûr de lui et de son bon droit. Qu’on le laisse préparer sa défense. Selon moi, il n’y aura pas de procès, mais cela ne veut pas dire qu’il n y aura pas de dégâts collatéraux irréparables. On est toujours jugé par ses propres actes et par sa conscience. Cette affaire va soulever bien des vagues : à preuve, les plaintes récemment déposées contre des hommes politiques soupçonnées de s’être mal conduit envers des dames de leur entourage professionnel… Allez savoir qui dit vrai et qui ment : mais ici aussi, les dégâts causés risquent d’être importants.
En conclusion, nous ne savons encore rien de science sûre sur l’affaire DSK. Mais faisons au moins que la quête de justice ne se mue en acharnement judiciaire ni en une détestable chasse à l’homme…