LE TRAFIC DE DROGUE DEVANT LES ECOLES PRIMAIRES
On en parle un peu moins que d’autres sujets brûlants de l’actualité quotidienne mais c’est une préoccupation de plus en plus grande car elle menace désormais même la quiétude des enfants à l’école : hier le maire de Sevran, petite ville de Seine Saint Denis, véritable zone de non droit, a demandé l’intervention de l’armée, de casques bleus, car des trafiquants de drogue se sont affrontés à balles réelles devant une école. Imaginez ce qui se serait passé si les enfants s’étaient trouvés dans la cour de récréation ou à la sortie des classes…
Le préfet Lambert, ancien grand policier, a été installé à la tête de ce département, le 93, par le chef de l’Etat en personne afin de remettre de l’ordre dans cette zone de non droit, majoritairement peuplée de ressortissants étrangers ou de populations souffrant de chômage endémique et développant, de ce fait, une dangereuse propension à de la délinquance.
Les policiers sont découragés car chaque fois qu’ils démantèlent un réseau, un autre prend sa place, en raison des sommes astronomiques qui sont en jeu. Et pourtant, nous ne pouvons pas laisser se développer un tel trafic. Peut-être faudrait-il remonter jusqu’à la source, c’est-à-dire aux sources d’approvisionnement des trafiquants. Pour cela , il nous faudrait la coopération de certaines polices des pays concernés, lesquels ferment visiblement les yeux sur de tels comportements. C’est que la culture du hashiche, de l’héroïne ou autres stupéfiants constitue une véritable industrie dans ces pays. Et certains de ces pays d’Afrique du nord sont réputés être des amis de la France… On ne peut donc pas les serrer de trop près… D’où la situation actuelle.
Reste la prévention. Mais là aussi, comment redonner espoir à des gens qui n’ont rien, ont tout perdu, sauf la volonté de subsister, ce qui est parfaitement légitime. J’avoue ne pas trouver de solution. Et pourtant, nous devons vider ce département de Seine Saint Denis (l’ancienne ville de sacre des rois de France, ce n’est pas rien !) de ses malfrats et le ramener dans le giron de notre République.