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Comment financer la dépendance, le dernier âge de la vie ?

 

 

Comment financer la dépendance, le dernier âge de la vie ?

 

Oui, voici un véritable problème qui constitue une difficulté réelle pour tous les pays évolués du monde qui souffrent ou souffriront du vieillissement de leur population… On voit bien que cette question ne pourra pas se régler dans un effort global et une politique d’ensemble.

En France, Jean-Pierre Raffarin a tenté de résoudre l’épineux problème en se rabattant sur le lundi de Pentecôte dont le revenu, s’il était changé en jour ouvrable, devait participer au financement de la prise en charge de la dépendance. Et cela se révèle notoirement insuffisant. Il faudrait plus de 30 milliards alors que la mesure prise n’en rapporte que trois, soit dix fois moins !

Que faire de nos parents, de nos personnes âgées, et que feront de nous nos enfants lorsque nous serons nous mêmes concernés ? Mystère. Certains disent qu’il faudrait supprimer la cinquième semaine de congés payés, ignorant par là même les valeurs suprêmes des Français pour lesquels les vacances sont la valeur la plus irremplaçable au monde. Que les vacances soient, le monde dût-il en périr ! C’est ainsi dans ce pays et on l’a vu lorsqu’il s’est agi de réformer les retraites. Plusieurs semaines de grèves et de manifestations pour lutter contre une réforme de bon sens.

Au plan philosophique, on se rend compte que nous avons vécu dans l’insouciance la plus complète,n en dépit du bon sens, ignorant la sage déclaration du vieux penseur romain qui, s’adressant à la jeunesse, disait que l’inévitable (la vieillesse) est au-dessus d’elle, suspendu… Même si la médecine devait faire des progrès révolutionnaires, on ne pourrait pas, comme me le disait ironiquement un médecin, mourir en bonne santé. Il y a nécessairement une altération progressive ou une dégénérescence brutale.

Comment faire ? Plus on avance, et plus les problèmes gagent en acuite. Le sociologue Georges Friedmann avait bien opposé jadis, du temps de nos études, puissance et sagesse. La seconde n’arrive jamais à rattraper la première…

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