Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

que faire de la Grèce au sein de la zone Euro ?

que faire de la Grèce au sein de la zone Euro ?

Oui, que devons faire de ce pays, berceau de notre culture européenne, patrie de Socrate, de Platon et d’Aristote ? Une civilisation qui porta la nôtre sur les fonts baptismaux. Emmanuel Lévinas, grand philosophe judéo-français du XXe siècle aimait à dire que l’Europe, c’est la Bible et les Grecs… Cela résume tout en peu de mots !

Aujourd’hui, ce pays paye un trop grand laxisme qui n’a que trop duré. Dans ce pays de rêve qui a tendance, depuis, à virer au cauchemar, aussi bien la droite que la gauche ont menti, tant à leur peuple qu’au monde extérieur. Ils nous ont menti sur le coût des fameux jeux olympiques, ils nous ont menti sur le niveau d’endettement, mais comme dit le Talmud, le mensonge a de courtes jambes, en d’autres terme il ne va bien loin.

Rendez vous compte, aujourd’hui c’est le peuple grec qui doit se serrer toujours un peu plus la ceinture : des baisses de salaire, des licenciements de fonctionnaires, on rogne sur toutes les dépenses, les pensions, les retraites, il n y a que les taxes qui augmentent.

Mais à nouveau, on doit à la vérité de dire que la fraude, notamment fiscale, en Grèce, est un sport national particulièrement prisé ! Qui paie des impôts en Grèce ? Beaucoup de transactions se font en espèces, ce qui les soustrait aux taxes et même les banques ne sont pas assujettis à rendre des comptes à l’Etat : comment voulez vous que celui-ci remplisse ses caisses pour assumer son rôle et redresser le pays ? C’est une véritable paupérisation des Institutions.

Aujourd’hui, que faire ? Ne plus se voiler la face, accélérer les privatisations, vendre un certain nombre d’îles grecques, créer un nouvel impôt sur les grandes fortunes et poursuivre sans relâche le plan d’austérité. La condition requise pour son efficacité : la charge doit être équitablement répartie, ceux qui ont le plus profité de ce délabrement économique national doivent être mis à contribution.

Et si l’on n’arrive pas à redresser la barre sur deux ou trois ans, Socrate, Platon et Aristote quitteront la zone Euro. L’Allemagne ne consentira pas éternellement à payer pour les autres. Faute de quoi, Goethe, Schiller et Kant quitteront la zone Euro…

Les commentaires sont fermés.