POUR L’ENSEIGNEMENT DE LA MORALE A L’ECOLE
Depuis les époques les plus reculés, les temps les plus immémoriaux, l’humanité civilisée ou en cours de développement matériel et spirituel, a ressenti le besoin de se comporter de manière éthique ou morale. Et même la philosophie se divise en deux grandes parties, l’approche critique, la théorie de la connaissance, d’une part, et la doctrine éthique, d’autre part. Sans qu’il y ait la moindre opposition entre ces deux branches de l’intellect humain.
Aussi les monothéistes que les polythéistes sont insisté sur la nécessité d’une loi morale et sur son universalité. C’est le point qui distingue la morale de la religion. On peut avoir face à soi plusieurs religions, mais une seule morale.
Le débat qui anime aujourd’hui le corps enseignant et la société française est plutôt inattendu. Car des enseignants, politiquement orientés (et c’est leur doit) contestent le bien fondé de cet enseignement civique et moral au motif qu’il aide à conforter un ordre établi dont les principes sont, selon eux, bien éloignés, de l’ordre moral tel qu’ils l’entendent, eux.
C’est un faux débat. Les enfants ont besoin d’être guidés, formés et instruits. Il faut les aider à faire le départ entre le bien et le mal, le vrai et le faux. Mais aujourd’hui, tant d’idées reçues, tant de murs sont battues en brèche que nous ne savons plus où aller.
Alors imaginez la confusion des enfants, des jeunes esprits désireux de se frayer un chemin dans un monde d’adultes pas toujours en accord avec les bons principes.
Mais sans trop entrer dans les détails, il faut bien une morale. Et les enfants ont le droit de la recevoir à l’école.
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MARSEILLE ET LA POLITIQUE DE SECRUITE DU GOUVERNEMENT
MARSEILLE ET LA POLITIQUE DE SECRUITE DU GOUVERNEMENT
La France, comme bon nombre de pays européens, reprend en main sa politique de la ville, de l’immigration et de la sécurité. Il est délicat d’associer délinquance et immigration, mais il faut bien reconnaître que les mêmes ingrédients se retrouvent parfois, mais pas toujours, lorsque des conditions bien définies sont réunies.
Hier M. Claude GUEANT, ministre de l’intérieur et homme de confiance du président Sarkozy, a installé son directeur adjoint de cabinet comme préfet chargé de la sécurité. Il était grand temps. On ne pouvait plus continuer ainsi car chaque mois, voire chaque semaine, il y avait dans certains quartiers des blessés par balles, voire des morts. Hier encore, le jour même de la visite du ministre, un homme a été grièvement blessé par un tir nourri de kalachnikov ou par d’autres armes venues de Bosnie.
Le trafic de drogue a rendu fous les délinquants qui n’hésitent plus à tirer sur les forces de l’ordre et à régler leurs comptes de manière sanglante. Petit à petit, les autorités reprennent pied dans les quartiers les plus infestés par les malfaiteurs. Rendez vous compte : on parle d’un parking où les délinquants rackettaient les automobilistes ! Ici, en France !
Il y a fort à parier que les thèmes les plus prégnants de la campagne seront l’insécurité, l’immigration et le chômage. Des trois, ce sont probablement les deux premiers qui se tailleront la part du lion. Sans même parler de l’incontournable surenchère entre le FN et la droite parlementaire qui a enfin pris les dimensions exactes de ce profond malaise.
On ne peut pas chez des gens tout en refusant de vivre avec eux, d’assumer leur histoire et de partager leur destin. -
DSK EN MAJESTE ?
DSK EN MAJESTE ?
On imagine la grande, l’infinie satisfaction de DSK, s’adressant enfin libre et lavé de tout soupçon, aux employés du FMI qu’il avait dirigé durant trois ans et demi. D’après les rares témoignages divulgués par les présents lors de cette allocution, près d’un millier de collaborateurs ont acclamé leur ancien dirigeant qui eut l’intelligence de présenter à deux reprises ses excuses et de reconnaître son erreur. Mais erreur n’est pas faute.
La communication était parfaite et DSK a bien fait de ne pas entrer dans les détails. L’avez vous vu hâter le pas pour se rendre dans l’imposante bâtisse qu’il dirigeait encore il y a moins de six mois ? Avez vous cette démarche chaloupée qu’il affectionne tant et qui trahit une incroyable confiance en soi, une satisfaction débordante en sortant, mission accomplie, du FMI ? Madame Lagarde a eu raison de lui permettre de faire cette petite tournée d’adieu .. Qui sait ?
Certains se prennent à penser que DSK aura un retour, pas à la présidence de la république, mais dans une grande institution internationale. Pourquoi pas ? Mais à une condition : il faut qu’il se contrôle ou qu’il se soigne. En revanche, je trouve assez choquante, ou au moins inconvenante, la déclaration assassine de Michel Rocard qui semble appréhender le retour de DSK en France.
Déjà la ville de Sarcelles dont il fut le député s’apprête à fêter comme il se doit son retour. C’est bien. Cette épreuve doit servir d’expiation des erreurs commises, même si je ne sous entends guère qu’il y eût là matière à responsabilité pénale…. Je redis simplement ce que j’ai toujours souligné, tout en soutenant cet homme à terre et jeté en pâture au monde entier : qu’il fasse attention Seigneur D-, qu’il fasse attention plutôt deux fois qu’une.