Les primaires socialistes
Il semble que cela prenne, si l’on en croit les premiers taux de participation donné par le PS. Près de deux millions personnes ont voté alors qu’il n’était que 18heures 30. Si cela s’avérait, ce serait un succès pour ce parti, et notamment pour celui qui a le vent en poupe, François Hollande.
Il est quasi certain que l’homme de Tulle va remporter les primaires, peut-être même dès le premier tour, encore que sa rivale attitrée Martine Aubry se soit un peu plus imposée dans les sondages. Dans ce cas il n y aurait pas de second tour.
Mais en tout état de cause, la droite commence à s’agiter et des voix de plus en plus nombreuses réclament des primaires, pas nécessairement pour mai 2012 mais pour la suite. Est ce un mal en soi ? Non point. Mais cela attisera les appétits et aussi les conflits. On n’imagine pas que les blessures ouvertes durant ces primaires disparaîtront comme par enchantement lorsque le candidat, de droite comme de gauche, sera désigné. Cela laissera des traces et d’aucuns seraient enclins à faire mordre la poussière à un candidat, jugé mal désigné.
Quels pronostic pour la vraie consultation ? Très réservés. Mais les choses ne se passeront pas très bien pour la droite si le chef de l’Etat ne change pas un peu. Gérard Larcher , l’ancien président du Sénat, a dit que les élus locaux ne comprennent pas le président. Si cela devait s’avérer, c’est très grave, car ce sont les édiles locaux qui font les élections… Le problème est toujours le même : écoutera-t-il ?