Retour sur DSK, victime d’un complot ?
Cela devait arriver et ce n’est pas vraiment une surprise : un jouranliste américian est en train d’enquêter à l’américaine sur l’affaire opposant l’ancien Directeur général du FMI à Madame Nafissatou Dialo, ancienne femme de chambre de l’hôtel Sofitel de New York. Dans son article, le journaliste en question revient sur de nombreuses zones d’ombre qui avaient déjà intrigué les observateurs mais qui furent passés sous silence en raison de la stupeur générée par ces terribles images nous montrant un homme traqué, menotté, entrava comme un animal, alors qu’il avait eu (le tribunal l’a prouvé) une simple relation sexuelle consentie. CE fut une erreur, voir une faute, venant de la part d’une si haute personnalité, mais ne nous occupons pas de cela, du moment que ce n’est qu’un manquement moral et non un crime de nature pénale.
Lorsque je rencontrai DSK au palais des congrès à Paris, au début du mois d’octobre, je n’eus pas le temps de lui parler plus longuement mais je le lui aurais dit, tout en pensant qu’il avait été, volontairement ou involontairement, entrainé dans un traquenard, mû par ses instincts mal maîtrisés. Aujourd’hui, alors que d’autres foyers s’allument pour lui nuire, il semble que son camp reprend courage et passe à l’attaque : pourquoi donc ce portable a-t-il joué un si grand rôle dans l’affaire au point de servir d’appât et de faire revenir DSK pour être enfin pris dans les mâchoires de iniquité ? Au fond, s’il n’avait pas téléphoné pour dire où il se trouvait, il serait arrivé en France, serait reparti pour Berlin où l’attendait Me Merkel et là, même le coup de semonce de la police newyorkaise n’aurait jamais eu le même retentissement : plus de photos nous présentant un DSK déjà condamné, déchu, traîné plus bas que terre. La suite a prouvé que les limiers de la police se sont fait bernés par la plaignante qui n’est pas nécessairement une victime. Cette distinction subtile émane d’un éminent juriste, doublé d’un honnête homme, Robert Badinter.
Selon certaines confidences entendues dans des cercles plutôt privés, la machine infernale qui s’était mise en place comptait tout d’abord sur le déclenchement de l’affaire du Carlton de Lille, qui éclaterait dès que DEK proclamerait sa candidature… Mais d’autres auraient voulu tenter le tout pour le tout à NY et c’est cette bombe qui a explosé la première…
Alors complot ou pas complot ? L’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre : DSK a été le meilleur allié de ceux qui cherchèrent à exploiter cette horrible faiblesse : cette frénésie de relations sexuelles qui porte un nom en médecine et ne mérite qu’une chose : un traitement efficace.
La question la plus angoissante qui se pose est la suivante : qui a organisé tout cela ? Et dans quel but ? Si la réponse à la seconde question est claire comme de l’eau de roche,, celle de la première est enveloppés dans des ténèbres. Mais espérons qu’elles ne deviendront pas, un jour, le linceul politique de ceux qui auraient pu être à l’origine de tout cela.
Mais je le répète : si DSK avait été clean sur ce point, il ne lui serait rien arrivé…