L’ombre de la récession plane sur l’Europe
Cette fois, c’est indéniable : la récession est à nos portes et ne nous lâchera pas avant des mois. Peut-être même tout le premier semestre 2012, dans la mesure où les mouvements erratiques de l’économie mondiale permet encore de faire des prévisions.
La Suisse serait très bien inspirée à conserver au chaud sa monnaie, même si l’essentiel de son commerce se fait avec les membres de la zone Euro.
Tous les économistes pointent du doigt la récurrence des récessions qui surviennent ) des intervalles de plus en plus courts, ce qui est un indicateur des plus inquiétants. Cela signifie aussi que nous parvenons pas à traiter les racines du mal et que nous ne pouvons agir que sur les effets, les causes nous échappant pour le moment.
On est pris dans une sorte de spirale : la faiblesse de la gouvernance économique de l’Europe, voire son inexistence tout court, entraîne la méfiance des banques qui assèchent le circuit du crédit sans lequel les entreprises ne peuvent plus faire leurs investissements. En conséquence, c’est le ralentissement de la croissance et le chômage qui cela entraîne. Et qui dit chômage dit baisse de la consommation et du moral des ménages. Un véritable jeu de dominos.
C’est un Noël maussade qui se prépare. Et j’oublie de mentionner les jeunes diplômés qui sont de plus en plus nombreux à chercher un premier emploi. A Paris, je me suis rendu dans un agence bancaire de grande importance. Il y avait deux stagiaires pour recevoir la clientèle et la plupart des services étaient désormais robotisés ou mécanisés, ce qui provoquait le désarroi de vieilles dames, incapables de s’en sortir avec toutes ces machines. Même pour faire un versement en liquide, c’est la machine qui s’en occupe. Et à la poste, c’est la même chose : même un envoi en recommandé pour un colis se fait par la machine.
Où allons nous ainsi ? ET l’on s’étonne que la chômage s’accroisse indéfiniment…