INTEGRISME, ISLAMISME ET VIOLENCE
Le sanglant épisode ouvert par Mohammed Merah n’est pas près de se refermer. C’est un début et comme je le disais dans le précédent blog il faut souhaiter que son exemple ne soit pas suivi ni qu’il se transforme aux yeux de certains en héros. Je suis inquiet de voir que son propre frère, salafiste confirmé, se dit fier des agissements de son cadet. Mais le plus grave est le cas de cette enseignante qui entendait faire observer une minute de silence en faveur de l’assassin, par ses élèves de terminale.
La France, et sur ses pas, l’Europe dans son ensemble, devra se pencher sur le problème assez inquiétant que constitue cet exemple sanglant : un jeune homme de religion arabo-musulmane, né sur le sol national, donc français, se dresse de toutes ses forces contre le pays qui l’a vu naître, tue sans pitié des soldats de ce même pays au motif qu’ils ont combattu en Afghanistan et exécutent sans état d’âme des enfants d’une école au motif qu’ils sont juifs…
Comme d’habitude, les journalistes se précipitent et nous inondent sous un flot d’informations mal étudiées, superficielles, nous laissant nous débattre seuls avec toutes ces interrogations. Nous devons analyser plus méthodiquement et plus scientifiquement.
Il y a quelques années, après l’attentat de Londres, j’écrivais un article dans la rubrique l’invité de cette même Tribune de Genève, sous le titre, la benladenisation de la jeunesse musulmane d’Europe. C’est ce mal qu’il faut conjurer, ce cocktail détonnant d’un rigorisme religieux et d’une violence aveugle tournée vers ceux qui ne sont pas comme vous, ne prient pas comme vous, ne pensent pas comme vous, boivent de l’alcool, mangent de la viande de porc, pratiquement une certaine permissivité sexuelle, etc…
C’est donc un appel à la tolérance, une mise en valeur des vertus du vivre ensemble. Le problème est que les Mohammed Merah ont dépassé ce stade, sont sourds à ce genre de raisonnement et ne peuvent plus pratiquer ce genre de dialogue.
Alors que faire ? La seule façon de se prémunir contre de futurs massacres éventuels est de resserrer la surveillance, d’agir sans tarder même si l’on doit, pour cela, ne respecter toutes les garanties offertes par l’Etat de droit.
La France, hébétée, a du mal a réaliser ce qui vient de lui arriver : un fou furieux, surarmée, pris par un délire de violence meurtrière a tué impunément pendant plusieurs jours… C’est inacceptable .
N.B. : j’ai bien pris connaissance du commentaire de Gérard que je remercie. Je demande à Monsieur Cortgo de faire preuve de modération, d’exprimer ses idées librement mais sans choquer ceux qui pensent autrement que lui. J’espère que cet appel sera enfin entendu.