Benjamin Netanyahou, privé d’opposition travailliste ?
Que s’est-il vraiment passé en Israël, au niveau gouvernemental ? On dit que le général Shaoul Mofaz a rejoint le gouvernement et que la chef du pari Kadima est partie, a démissionné de son poste et qu’elle va probablement abandonner la politique. L’ombrageux général ancien chef d’Etat-major, et ministre de la défense, et de surcroît né en Iran, n’avait pas oublié son humiliante défaire face à la belle Tsipi Livni… Il a fini par la renverser et la chasser de son poste. Mais le principal vainqueur de l’affaire est et reste Benjamin Netanyahou dont la position est très renforcée.
Certains observateurs avaient constamment sou estimé la subtilité politique de Benjamin Netanyahou qui as u se maintenir au pouvoir, renvoyer des élections anticipées aux calendes grecques et s’assurer une confortable avance, sans dépendre de ces petits partis religieux, spécialiste de la charnière, faisant évoluer la politique du pays dans le sens qui leur est le plus favorable ; que les religieux aient dans le pays des juifs la place qui leur revient de droit, aucun esprit censé ne le contestera mais qu’ils imposent leurs vues à d’autres qui pensent autrement, voilà qui est inacceptable.
Si l’analyse des commentateurs est fondée, l’entrée du général au gouvernement pourrait aussi annoncer que des choses se préparent contre l’Iran. Il y a quatre jours, la chaîne Al-Jazeera consacrait un reportage à une visite exceptionnellement longue de l’ambassadeur US à Tel Avi au ministre de la défense d’Israël. Le reportage était accompagné d’images montrant le déchargement de lourdes caisses de munitions et de bombes. Par ailleurs, même le nouveau président français a souligné que la rencontre de Baghdâd était la dernière chance pour l’Iran avant que l’affaire ne se gâte.
Prions D- pour que la raison finisse par l’emporter…